Le monde des musicals

Runnin' Wild

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Musical (1923) - Musical ethnique: Un des premiers musicals all-blacks

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Musique: James P. Johnson •
Paroles: Cecil Mack •
Livret: Aubrey Lyles • F.E. Miller •
Production à la création:

Runnin' Wild connut un grand succès et resta à l’affiche plus de six mois à New York, avec une courte pause avant d’être relancé dans une nouvelle version. Les deux éditions combinées totalisèrent 228 représentations. Tout ce qu’il faut vraiment savoir sur Runnin' Wild se résume en un mot : « Charleston ». Oui, la danse qui a littéralement conquis l’Amérique et dont la musique entraînante de James P. Johnson incarne à elle seule le son des années 1920 vient de ce spectacle à succès.

Comme beaucoup de musicals noirs de l’époque, l’intrigue se déroulait en partie à Jimtown, une version imaginaire du Dixieland théâtral qui pouvait être située n'importe où selon les besoins du scénario. Et l’histoire ? Disons qu’elle n’avait rien de mémorable… À tel point que le New York Times qualifia la production de revue plutôt que de comédie musicale. Fait inhabituel, le spectacle ne comportait ni la traditionnelle scène de tripot ni celle du tribunal, mais heureusement, le sempiternel passage au cimetière était bien au rendez-vous !

Bien que le Charleston existât déjà, c’est la musique espiègle et euphorique de Johnson qui le propulsa au sommet. On soupçonne également la chorégraphe Lyda Webb (qui figurait aussi dans le chœur) d’avoir ajouté les éléments qui firent de cette danse la plus iconique de Broadway.
Ironiquement, personne ne semblait avoir anticipé l’explosion du Charleston. Pendant les répétitions, il n'était probablement qu’un simple numéro parmi d’autres, et certainement personne ne pouvait imaginer qu'il allait devenir un phénomène mondial. D’ailleurs, les critiques ne s’y attardèrent pas. À part Variety, qui mentionna la danse à deux reprises, aucune autre critique ne cite Charleston nommément. Le New York Times loua certes la chorégraphie du spectacle et parla de « certaines des figures les plus excitantes de la saison », ajoutant que « les genoux sont plus souvent utilisés que les chevilles » – une allusion évidente au Charleston.

1 Runnin' Wild peut-être considéré comme un musical ethnique. L'ethnie abordée est: Un des premiers musicals all-blacks.

Act One:
Opening Chorus (Company)
"Open Your Heart" (Revella Hughes, George Stephens)
"Gingerbrown" (Adalade Hall, Bob Lee, Strutters)
"Red Caps Cappers" (Tommy Woods, Boys)
"Old-Fashioned Love" (Ina Duncan, Adalade Hall, Arthur D. Porter)
"Keep Moving" (Charles Olden, Chorus)
Dance Specialties (Ralph Bryson, George Stamper)
"Charleston" (Elizabeth Welsh, Chorus)
Finale (Company)

Act Two:
"Roustabouts" (Male Octette)
"Log Cabin Days" (Georgette Harvey, Octette)
"Ghost Recitative" (Charles Olden)
"Pay Day on Levee" (Arthur D. Porter, Company)
"Song Birds Quartette" (Revella Hughes, Ina Duncan, Elizabeth Welsh, Georgette Harvey)
"Ghost Ensemble" (Ghost Association)
"Love Bug" (Adalade Hall)
"Juba Dance" (Chorus)
"Jazz Your Troubles Away" (Company)

Aucun dossier informatif complémentaire concernant Runnin' Wild

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