Un musical romantique, captivant et plein de suspense

Après «Elisabeth», nous sommes très heureux de vous présenter un autre musical de Michael Kunze et Sylvester Levay, basé sur le célèbre roman de Daphne du Maurier et le film d’Alfred Hitchcock.


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Critique - Le Festival Bruxellons ! présente sa nouvelle comédie musicale en français, "Rebecca" de Michael Kunze et Sylvester Levay. Un spectacle époustouflant en plein air, avec 21 artistes sur scène et 18 musiciens en live. (…)
Pendant près de 2h30, ils jouent, chantent et dansent au fil d'une trentaine de tableaux époustouflants. Solos, duos, trios, ensembles… tout est réglé au cordeau : chaque changement de décor, de costumes (magnifiques!, notamment dans la scène du bal masqué), d'accessoires, d'éclairages… se fait en totale fluidité, emmenant le public au cœur de l'intrigue, d'un salon à une chambre, d'une plage à un prétoire… (...) On est ainsi subjugué par le timbre cristallin de Laura Tardino, la voix puissante de Liesbeth Roose, l'élégance vocale de Jeremy Petit, la fantaisie de Marie-Aline Thomassin ou encore l'espièglerie de Nathan Desnyder, qui joue Jack Favell, le cousin de Rebecca, pour ne citer qu'eux. Du grand art !"

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La Libre - Stéphanie Bocart - 2025 07 15

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Critique - La mise en scène du spectacle signée Jack Cooper et Marina Pangos est somptueuse et immersive, avec des décors et des costumes qui évoquent l’atmosphère mystérieuse et romantique du roman.
La scène finale impressionnante de maîtrise vous laissera réellement bouche bée. Quand aux comédiens, ils apportent une profondeur et une complexité aux personnages, rendant l’histoire encore plus captivante.
Mention spéciale à Laura Tardino qui au final campe une héroïne convaincante, pas simple de faire oublier la performance magistrale de Joan Fontaine à l’écran, à Jeremy Petit, excellent en Maxim De Winter, à Liesbeth Roose impressionnante Mrs Danvers à la voix exceptionnelle et à Nathan Desnyder , en Jack Favell détestable et cynique.
Mais ne vous y trompez pas, ils sont une vingtaine sur scène et tout le casting est brillant !
Rebecca est un spectacle qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Avec son histoire complexe, ses thèmes profonds, sa mise en scène remarquable et sa scénographie somptueuse, c’est un must pour tous les amateurs de musique, de théâtre et de littérature.

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Branches Culture - Jean-Pierre Vanderlinden - 2025 07 15

Critique - La mise en scène représente un triomphe d’imagination: les co-metteurs en scène Jack Cooper et Marina Pangos créent des transitions fluides entre l’élégance ensoleillée de Monte-Carlo et l’austérité gothique de Manderley, aidées par la chorégraphie énergique de Kylian Campbell et la direction musicale habile d’un orchestre de 18 musiciens de Laure Campion, qui capture à la fois la tension et le lyrisme de la partition de Levay.
La distribution de 21 artistes se montre à la hauteur de l’occasion. La Mrs. de Winter de Laura Tardino transmet à la fois fragilité et détermination. Face à elle, Jérémy Petit apporte à Maxim un charisme inquiétant, marqué par des éclairs de conflit intérieur. Liesbeth Roose prouve la présence la plus formidable de la soirée, sa Mme Danvers effrayante à la fois par son équilibre et sa puissance vocale, avec son interprétation époustouflante de la chanson titre.

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Patrick Honoré - BroadwayWorld - 2025 08 26

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Critique - Michael Kunze et Sylvester Levay, les maîtres du musical germanique, reviennent à Bruxelles avec Rebecca. Les créateurs d’Elisabeth et Mozart! ont aussi signé cette pépite glaçante, enfin jouée pour la première fois en Belgique sous le prestigieux label du Festival Bruxellons!. Une excellente raison de faire un détour par le Karreveld !
Jeremy Petit forme un duo magique avec Laura Tardino (dans le rôle de « Moi »). Leur harmonie vocale est saisissante. Marie-Aline Thomassin campe une formidable Mrs. Van Hopper, véritable caricature de nouveau riche. Raphaëlle Arnaud (Bee) et Mathias Fleurackers (Ben) apportent chacun un contrepoint juste et sensible à l’intrigue, tant sur le plan vocal que dramatique. Dans le rôle de Jack Favell, Nathan Desnyder incarne son personnage jusqu’au bout des ongles. Délicieusement antipathique, mais pourtant fascinant.
Mais la star incontestée de la soirée, c’est Liesbeth Roose. Elle campe une Mrs. Danvers absolument magistrale, une « garce » d’anthologie. Animée d’une foi presque mystique dans le retour de Rebecca, elle exprime son mépris pour « Je » au moindre mouvement. Avec une expressivité sidérante, elle peut dire une phrase entière d’un simple regard. Vocalement, elle allie toutes les nuances nécessaires à une puissance saisissante quand il le faut. À ce rythme-là, Manderley pourrait bien partir en fumée…
L’orchestre de 18 musiciens, sous la direction de Laure Campion, peut s’en donner à cœur joie avec cette musique au son ample. Et ils le font. Soutenus par un réglage sonore minutieusement affiné, on bénéficie ici en permanence d’une excellente expérience musicale, sans que l’intelligibilité en soit jamais compromise.
C’est le musical à son plus haut niveau.

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Patrick Defort - Musical Vibes - 2025 07 17

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Critique - L’œuvre de Michael Kunze (livret et paroles) et Sylvester Levay (musique), déjà montée à plusieurs reprises à l’international, est ici portée à la scène avec une telle maîtrise qu’elle envoûte instantanément le public.
La mise en scène, signée Marina Pangos et Jack Cooper, est d’une redoutable précision dramatique.
La scénographie de Sylvianne Besson est à part entière une œuvre d’art.
Le travail de lumière de Laurent Kaye est d’une finesse rare.
Les comédiens et comédiennes livrent des performances de très haut niveau. Laura Tardino campe une narratrice sans nom d’une grande intensité: sa fragilité, ses élans, sa lente affirmation de soi sont justes et touchants. Jeremy Petit incarne un Maxim de Winter tout en tensions internes, distant mais charismatique. Quant à Liesbeth Roose, elle est une Mrs Danvers absolument saisissante : effrayante dans ses gestes et expressions, portée par une voix puissante et une implacable froideur – elle est l’un des sommets du spectacle.
Avec Rebecca, Bruxellons! signe un coup de maître: une mise en scène cohérente, intelligente et puissamment musicale, fidèle à l’œuvre tout en lui apportant un éclairage neuf.
(Traduit de l'allemand)

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Patricia Messmer - kulturfeder.be - 2025 07 21

Critique - Cette version déploie ici une force théâtrale saisissante qui vous prend aux tripes.
Laura Tardino livre une performance bouleversante. (…) Jérémy Petit incarne avec intensité un Maxim de Winter intérieurement déchiré. (…) Mais l’un des sommets de la soirée reste sans conteste Liesbeth Roose dans le rôle de Mrs Danvers. Sa performance hypnotique, d’une froide autorité et d’un dévouement obsessionnel, fait d’elle une antagoniste fascinante. Son solo « Rebecca » constitue un moment d’une intensité rare – à la fois somptueux, inquiétant et envoûtant.(…)
L’ensemble de la distribution est d’une qualité remarquable. En réalité, on devrait citer chaque membre de cet ensemble exceptionnel tant chaque rôle est interprété avec précision et engagement. C’est un privilège rare d’assister à une telle production dans un décor aussi enchanteur, portée par des interprètes aussi talentueux. (…)
Côté musique, le niveau est tout aussi élevé. L’orchestre de 18 musiciens accompagne l’action avec puissance et subtilité. La direction musicale maintient un parfait équilibre entre tension dramatique et émotion.
Cette version de Rebecca marie avec finesse la puissance musicale à une véritable profondeur psychologique. Elle explore la mémoire, la culpabilité, l’affirmation de soi – et la difficulté de s’extirper de l’ombre des autres.
Si vous êtes à Bruxelles cet été – ou si vous avez l’occasion de vous y rendre – ne passez pas à côté de ce moment de théâtre unique.

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Time4Theatre - 2025 07 12 (traduit de l'allemand)

Critique - Véritable coup de maître, cette création mondiale en français, est portée par un collectif de 21 artistes hors du commun. 𝗟’𝗼𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗺𝗮𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗶𝗴𝗲́𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲 𝗖𝗮𝗺𝗽𝗶𝗼𝗻 et fait vibrer le décor. Comme le souffle puissant de la mer qui bat les récifs du domaine maudit. De la beauté scénique en mouvement qui résonne avec la puissance d’un chœur d’opéra. Et quels costumes! Ils sont signés 𝗕𝗲́𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝗮𝘂𝗺𝗲. Les jeux de lumière de Laurent Kaye dissèquent l’action comme un entomologiste, toujours en phase avec cette 𝗰𝗵𝗼𝗿𝗲́𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗲 𝗼𝗯𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗯𝗹𝗶𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗞𝘆𝗹𝗶𝗮𝗻 𝗖𝗮𝗺𝗽𝗯𝗲𝗹𝗹. Jeremy Petit donne à l’âme tourmentée de Maxim de Winter des contours de vase brisé. Laura Tardino, en tenues fluides pastel, incarne l’héroïne sans prénom avec une justesse émouvante. C’est l’illustre plante vénéneuse qui fascine: 𝗟𝗶𝗲𝘀𝗯𝗲𝘁𝗵 𝗥𝗼𝗼𝘀𝗲, 𝗲𝗻 𝗠𝗿𝘀 𝗗𝗮𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀. 𝗔̀ 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗮𝗿𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝘀𝗲 𝗳𝗶𝗴𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗼𝘀 𝘀𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗯𝗲𝗻𝘁.

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Deashelle - Arts et lettres - 2025 07 24

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Critique - Présentée pour la première fois en français dans le cadre du Festival Bruxellons!, cette superproduction frappe fort et confirme l’ambition de présenter des œuvres toujours plus saisissantes à un niveau professionnel.
Pendant près de 2h30, les tableaux s’enchaînent avec fluidité, malgré le décor fixe présent dès le début. Loin d’être un obstacle, ce décor unique est d’une redoutable efficacité, car il regorge de détails et d’aspects qui nous permettent de nous promener au gré des besoins de la narration, d’un hôtel de Monaco jusqu’au manoir de Manderley, d’une plage embrumée à une salle d’audience. La mise en scène, ingénieuse et millimétrée, transforme chaque transition en un morceau de spectacle à part entière, et les nombreux accessoires menés et déplacés à vue, parfois en quelques secondes, permettent d’installer immédiatement le cadre de l’action.

Côté interprètes, le plateau est tout simplement irréprochable. Laura Tardino captive par son timbre clair et son intensité fragile dans le rôle de « Je ». Liesbeth Roose impressionne en Mrs Danvers, présence magnétique et voix puissante. Jeremy Petit fait preuve d’une élégance vocale indéniable, Marie-Aline Thomassin apporte fantaisie et légèreté, tandis que Nathan Desnyder (révélation masculine lors de la 7e cérémonie des Trophées de la Comédie Musicale) incarne un Jack Favell retors et cynique, loin des rôles défendus dans ses derniers spectacles. Chacun marque par son engagement, et l’ensemble fonctionne comme une véritable troupe soudée. On passe avec délice des duos tendus aux ensembles flamboyants, sans jamais sentir de baisse d’intensité, le tout entrecoupé de séquences romantiques qui viennent donner de la respiration dans l’atmosphère pesante.

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Fabrice Felez - Musical Avenue - France - 2025 08 18

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Critique - « Rebecca, un excellent musical : la synergie entre les acteurs-chanteurs a dominé la scène »
Le cadre ? Le château de Karreveld, jadis en périphérie, aujourd’hui bien intégré au centre-ville. Transformé en lieu culturel hyper complet (scène, restaurant, infrastructures techniques), il séduit le public en toute saison — même sous une pluie modérée, pour peu qu’on ait un joli imper par-dessus!
Une mise en scène flamboyante et un casting remarquable
Le musical commence à Monte-Carlo, où Maxim de Winter tombe amoureux de la mystérieuse Ich (“Je” en allemand), la servante. Ils se marient, mais arrivent au château de Manderley où tout le personnel demeure attaché à la mémoire de Rebecca, la première épouse décédée de Maxim. L’âme exigeante de la vieille gouvernante, madame Danvers, complique la vie de "Je", et des secrets enfouis commencent à refaire surface… Suspense, tension et ambiance gothique garantis ! Scénographie versatile, costumes raffinés, chorégraphies signées Kylian Campbell, lumière de Laurent Kaye, son impeccable malgré la pluie — tout est là pour sublimer les chanteurs. La direction musicale est assurée par Laure Campion, jeune cheffe titulaire du festiva.
Un trio d’acteurs-chanteurs captivants: Laura Tardino incarne "Je" avec grâce; Jeremy Petit, jeune et charmant, joue Max; leur alchimie est quasi palpable : voix, prestance, justesse, tout y est. Ils dominent la scène et conquièrent le public. Le contraste parfait est apporté par Liesbeth Roose en madame Danvers: jeune actrice jouant un personnage beaucoup plus âgé, elle impressionne par son intensité et sa virtuosité. Un trio de choc soutenu par un ensemble solide (une vingtaine de personnes), des effets de fumée, de lumière, de feu, des accessoires malins — le tout forme un spectacle cohérent, fluide, captivant, avec des mélodies exigeantes parfaitement exécutées, et une langue (français) parfaitement maîtrisée.
En conclusion... Fais tes valises, Bruxelles t’attend!

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Igor Vlajnić - Novi List - Croatie - 205 08 08

Interview - Stéphane Laporte est le principal traducteur et adaptateur en français des comédies musicales présentées dans le cadre du festival Bruxellons !, au château du Karreveld. À son actif ? "My Fair Lady", "West Side Story", "Elisabeth"… Et, cet été, ce ne sera pas un, mais deux musicals qu'il adapte : "Rebecca" et "Goodbye, Norma Jeane"

En dix ans, depuis sa première comédie musicale, La mélodie du bonheur (2015), le festival Bruxellons ! a gagné en qualité et notoriété, devenant l'une des références en la matière, en Belgique et à l'étranger. Le fruit d'un minutieux travail des équipes artistiques et techniques. "Il n'y a jamais de traduction mot à mot, car la traduction littérale ne tombe jamais sur la musique, explique Stéphane Laporte. J'appréhende la traduction comme un jeu. C'est une espèce de puzzle, dont certaines pièces tombent tout de suite. Et, à partir de celles-là, on va trouver les pièces manquantes, en gardant en tête la musicalité. Les paroles d'une chanson, on ne les entend qu'une fois. Si ça choque l'oreille, on risque de louper toute la chanson. Donc, chaque année, avec l'équipe (co-metteurs en scène, direction vocale…), on essaie d'être le plus précis possible pour être sûrs que le public ait une expérience intègre et organique".

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La Libre - Stéphanie Bocart - 2025 07 05