2.
Un mythe:
Romeo & Juliet

 

 3.1.1
Robbins / Bernstein
Laurents / Robbins
Les meilleurs...

 3.1.3
Leonard Bernstein
(Musique)

 3.2.
Broadway:
Années '50'

 4.
L'après 1957

 

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Le père de Jerome Robbins, Harry Rabinowitz
© The New York Public Library Digital Collections. 1910 - 1919

Jerome Wilson Rabinowitz naît le 11 octobre 1918 dans la maternité de l’hôpital juif au 270 East Broadway dans le Lower East Side de Manhattan - un quartier peuplé de nombreux immigrants. C’est le plus jeune des deux enfants de Harry Rabinowitz, qui émigre de Pologne en Amérique en 1904, et de sa femme Lena Rips. Dans les années '20, la famille déménage de Manhattan dans le New Jersey, où lui et son beau-frère créent la Comfort Corset Company. Le jeune Jerome, qui montre très tôt des dons pour la musique, la danse et le théâtre, sort diplômé de la Woodrow Wilson High School en 1935.

Ayant l'intention d'étudier la chimie ou le journalisme, il s'inscrit à l'Université de New York à l'automne 1935 mais interrompt ses études suite à l'aggravation de la Dépression et au fait que sa famille ne peut plus financer son éducation. Ne voulant pas travailler dans l'usine de corsets, il essaie de trouver un emploi dans le show business; par l'intermédiaire de sa sœur Sonia qui a déjà dansé professionnellement avec Irma Duncan au Dance Center du chorégraphe Senya Gluck-Sandor (1899-1978), Robbins obtient une place d’apprenti dans cette compagnie.

Gluck-Sandor est un chorégraphe hybride: formé au ballet, ouvert à la danse moderne, c’est aussi un vétéran de Broadway, du burlesque et du vaudeville; son style expressif et théâtral attire Robbins dès le départ. Mais le jeune danseur qui, comme d'autres membres de sa famille, prend le nom de famille de Robbins pour travailler, étudie également le ballet avec Ella Daganova. Durant l'été 1937, Robbins commence à danser et à chorégraphier pour une compagnie d’avant-garde en Pennsylvanie qui emploie de jeunes talents comme Danny Kaye et Carol Channing. Son travail de cette période se compose principalement de sketches burlesques ainsi que d'œuvres dramatiques avec un message social, comme Death of a Loyalist ou Strange Fruit qui parle du lynchage.

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Jerome Robbins - Three Virgins and a Devil (1941)
© Carl Van Vechten - Van Vechten Collection à la Library of Congress

Robbins trouve ensuite du travail pendant la saison théâtrale régulière de Broadway dans les ensembles de Great Lady (1938), Stars in Your Eyes (1939) et Keep Off the Grass (1940), ce dernier chorégraphié par George Balanchine. Au cours de l'été 1940, il est accepté dans le Ballet Theater récemment créé (et qui deviendra le célèbre American Ballet Theater). Il y passe rapidement du corps de ballet à des rôles solistes qui mettent en valeur la fluidité de sa danse avec laquelle il compense son manque de technique classique. C’est là qu’il débute dans le rôle qui le rend célèbre: Petrouchka, la marionnette tragique dans Petrouchka. Il enchaînera avec le rôle de The Youth dans Three Virgins and a Devil, chorégraphié par Agnes de Mille et Benvolio dans Romeo and Juliet.

Il brûle de chorégraphier lui-même un ballet, de préférence sur un thème américain et sur de la musique américaine; mais toutes ses idées sont trop grandioses pour être prises en considération par la compagnie qui manque d’argent. Encouragé à «penser petit», il a l'idée d'un ballet sur trois marins en congé à New York.

Pour écrire la partition, il fait appel aux services d'un jeune compositeur inconnu: Leonard Bernstein. Le 18 avril 1944, Fancy Free est créé au Metropolitan Opera House; c’est un énorme succès, il y a une vingtaine de rappels.

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John Kriza, Harold Lang, et Jerome Robbins (gauche) - Jerome Robbins (droite) dans «Fancy Free»
© Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library
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On the Town (1944) - Broadway
© Billy Rose Theatre Division, The New York Public Library

En décembre 1944 est créé On the Town (), un musical basé sur le ballet Fancy Free; la musique est toujours de Bernstein et la chorégraphie toujours de Robbins. Le livret ainsi que les paroles sont écrits par une paire d’amis de Bernstein nommés Betty Comden et Adolph Green. C’est de nouveau un immense succès à Broadway. Le spectacle restera à l'affiche 462 représentations (un an et demi) passant du George Abbott Theatre (1400 places, qui s'appelait alors l'Adelphi Theatre) au 44th Street Theatre (1465 places) puis au Martin Beck Theatre (1424 places). C'est une œuvre majeure qui aura 3 revivals à Broadway: 1971, 1998 et 2014.

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Sono Osato dans On The Town

Comden et Green écriront par la suite certains des plus grands succès des musicals, de Singing in the Rain () à Applause () en passant par The Band Wagon (), Wonderful Town () et Bells are Ringing (). Parce que Robbins, en tant que chorégraphe, insiste pour que son chorus reflète la diversité raciale d'une foule de New York, On the Town () intègre pour la première fois à Broadway des artistes de plusieurs races dans la même production. La danseuse américano-japonaise Sono Osato a joué le rôle d'Ivy; il y a six Afro-Américains dans le casting, qui sont traités comme faisant partie des citoyens; et neuf mois après le début de la série, le chef d'orchestre noir Everett Lee a repris la direction de l'orchestre.

À Broadway, Robbins s'impose rapidement comme chorégraphe à une époque où les musicals commencent à évoluer et ne se satisfont plus d’être de simple recueils de chansons et de danses (élégantes certes, mais sans contenu) qui mettent en valeur les talents de Gershwin, Cole Porter ou Rodgers et Hart. Un musical avec un message est une plus-value. Rappelons que le 31 mars 1943 avait été créé Oklahoma! () et est considéré comme premier musicals de tous les temps, justement parce qu'il intégrait de manière fusionnelle théâtre, musique et danse pour raconter une histoire.

Robbins devient en 1947 l'un des premiers membres de l’Actors Studio de New York, assistant aux cours du membre fondateur Robert Lewis trois fois par semaine, aux côtés de Marlon Brando, Montgomery Clift ou Sidney Lumet.

En 1948, il met en scène avec George Abbot le musical Look, Ma, I'm Dancin' () pour lequel il reçoit la mention «conçu par Jerome Robbins». Il en est également le chorégraphe.

Look, Ma, I'm Dancin' () est suivi par l'un des rares flops de Robbins, un spectacle intitulé That's the Ticket () (1948), que Robbins met en scène mais qu’il ne chorégraphie pas. Le spectacle n'a jamais atteint Broadway: il s'est arrêté durant les essais à Philadelphie. C’est à ce moment que Robbins prend une décision qui change sa vie.

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Janet Reed & Michael Kidd - «Interplay»
© Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library

Mais revenons d'abord à la danse. Après Fancy Free, Jerome Robbins crée au Ballet Theater, son deuxième ballet: Interplay (1945) sur une musique de Morton Gould. Il utilise le vocabulaire de la danse classique pour parler de sujets modernes. Très vite, il enchaîne avec son troisième ballet, le deuxième avec Bernstein: Facsimile (1946). Il s'agit d'une commande du Ballet Theate. Le ballet dépeint "trois personnes peu sûres", deux hommes et une femme, qui sont impliqués dans un triangle amoureux tumultueux. La nature «intense» du ballet a conduit Ballet Theate à le réviser, en allégeant son ton et en ajoutant un vague humour.

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«The Ocarina» dans «Call Me Madam»
Imperial Theatre - Broadway - 1950
© Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library

Mais en 1949, il quitte le Ballet Theater pour rejoindre le tout nouveau New York City Ballet (NYCB) de George Balanchine, où il est presque immédiatement nommé au poste de directeur artistique associé.

Robbins continue de travailler à Broadway, en tant que chorégraphe de deux spectacles d'Irving Berlin, Miss Liberty (1949) et Call Me Madam (1950); il rejoint Rodgers and Hammerstein pour The King and I (1951); il chorégraphie aussi Two's Company (1952), une revue menée par Bette Davis.

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5 mai 1953 - Robbins devant le
«Un-American Activities Committee»

Coup de tonnerre en 1953 où il stupéfie la communauté théâtrale en comparaissant devant le House Un-American Activities Committee. Il y admet avoir été membre du Parti communiste dans les années 1930. Plus grave aux yeux de son milieu, il dénonce huit personnes qui, selon lui, en auraient également été membres. Contacté dès 1950 par le comité, il refuse d’abord de dénoncer quiconque mais il cède au bout de 3 ans lorsque ce même comité menace de révéler publiquement son homosexualité (ce qui aurait porté préjudice à sa carrière).

Son témoignage est dénoncé par de nombreuses personnes (dont certains membres de sa famille) pour qui ce comité, la doctrine qu’il défend et sa manière de fonctionner s’apparentent au nazisme. Nous y reviendrons dans le chapitre dédié au maccarthysme. Robbins refuse toujours de se justifier ou de s'expliquer au-delà de sa déclaration publique selon laquelle il a «fait une grave erreur... en entrant au Parti communiste».

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Jerome Robbins et Mary Martin
lors des répétitions de «Peter Pan»
© Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library

Conséquence (ou non..) de ses dénonciations, sa carrière prospère en cette période troublée. Il met en scène pour la télévision un spectacle de deux heures (dont nous avons déjà parlé) pour le 50ème anniversaire de la société Ford (1953) avec Ethel Merman et Mary Martin

Il met en scène The Pajama Game (1954) () en duo avec George Abott à Broadway et c'est Bob Fosse qui chorégraphie le spectacle.

Il conçoit, met en scène et chorégraphie Peter Pan (1954) () avec Mary Martin. Un énorme succès qui ne sera joué que 19 semaines car, contractuellement, il devait être diffusé à la télévision, sur NBC, mettant fin à la série sur scène!

Ne cloisonnant pas ses activtés, il met ensuite en scène au New York City Opera la création de l'opéra The Tender Land (1954) composé par Aaron Copland.

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Kay Mazzo et Francisco Moncion
«Afternoon of a Faun» (1953)

Ensuite, il met en scène et co-choré­graphie avec Bob Fosse Bells Are Ringing (1956) () un musical «ancien style» conçu totalement pour sa tête d'affiche, Judy Holliday.

Il chorégraphie la version cinémato­graphique de The King and I (1956) ().

Pendant ce temps, au New York City Ballet, il crée (entre autres) deux chefs-d'œuvre de la danse: Afternoon of a Faun (1953) racontant la rencontre de deux jeunes danseurs dans un studio de répétition et l’hilarant The Concert (1956), une parodie comique d'un concert de musique classique qui illustre la perspicacité remarquable de Robbins dans les délicieuses imperfections des relations humaines.

En 1957, il s'associe à nouveau avec Leonard Bernstein pour un musical dont il discute avec lui et le dramaturge Arthur Laurents depuis quelques années: West Side Story (), une relecture de Romeo and Juliet sur fond de guerre des gangs dans le ghetto portoricain de New York.

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Peter Gennaro, Jerome Robbins, Chita Rivera et d’autres acteurs en répétition pour West Side Story
© Billy Rose Theatre Division, The New York Public Library
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Version à la scène (1957)
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Version cinéma (1961)

La chorégraphie est électrisante, intégrée à l'action et louée par les critiques. Robbins gagne le Tony Award de la meilleure chorégraphie.

Mais c’est aussi à cette époque que naît sa réputation d’artiste «perfectionniste et difficile». Les dépassements de budget que sa volonté de perfection entraînent, mèneront par exemple à son licenciement en tant que réalisateur de la version cinématographique de 1961. Vu le scuccès du film, cela ne l'empêchera pas de remporter l'Oscar du meilleur réalisateur pour ce film, partageant cet honneur avec son co-réalisateur Robert Wise; il en reçoit un autre pour l’ensemble de son oeuvre.

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«Gypsy»: Sandra Church en répétition avec le metteur en scène et chorégraphe Jerome Robbins
© Photo de Friedman-Abeles

Après West Side Story, Robbins quitte le New York City Ballet pendant un certain temps et forme sa propre compagnie, Ballets: USA. Malgré des critiques enthousiastes, de nombreuses tournées dans le monde et même une apparition à la Maison Blanche de Kennedy, elle ne parvient pas à trouver son public aux États-Unis et est dissoute en 1961. Entre-temps, Robbins met en scène Gypsy (1959) () avec Ethel Merman et il se diversifie, allant vers le théâtre non musical. En 1963 il met en scène une production de Mère Courage et ses enfants (de Brecht) avec Anne Bancroft.

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«A Funny Thing Happened on the Way to the Forum»: Zero Mostel et Jack Gilford
© Billy Rose Theatre Division, The New York Public Library

Deux succès à Broadway suivront – deux spectacles qu'il avait initialement accepté de mettre en scène, avant de se retirer mais de finalement revenir pour tenter de les sauver suite à des tryouts désastreux. Bien que les critiques de A Funny Thing Happened on the Way to the Forum (1962) () - le premier musical pour lequel Sondheim a écrit les paroles ET la musique - ne mentionnent pas son nom, et bien que pour Funny Girl (1964) () il ne soit nommé que «superviseur de production», il a radicalement remodelé ces deux musicals et les a menés au succès...

Il met en scène et chorégraphie ensuite Fiddler on the Roof (1964) qui devient, malgré une création mouvementée (on lui reproche toujours sa dénonciation de collègues et le fait qu’il n’assume pas complètement ses origines juives) le premier musical à dépasser les 3.000 représentations à Broadway.

Sa mise en scène gigantesque des Noces de Stravinsky (1965) pour l'American Ballet Theater est également un succès mais il se retire ensuite des grosses productions collaboratives. Broadway se dirige vers des spectacles rock comme Hair et Jesus Christ Superstar et Robbins n’est pas intéressé. Avec l'aide d'une bourse du National Endowment for the Humanities, il crée en 1966 l'American Theater Lab pour explorer des techniques expérimentales de théâtre musical, de la danse au théâtre Nô, avec une petite compagnie triée sur le volet dans le cadre d'ateliers pendant une période de deux ans.

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«Dances at a Gathering»: Allegra Kent et John Prinz
© Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library

Apparemment régénéré par ce travail, il revient au New York City Ballet avec Dances at a Gathering (1969), une célébration poignante et ludique de la jeunesse et de l'amour qui est largement saluée comme un chef-d'œuvre.

S'ensuit une période de création fertile au cours de laquelle Robbins crée des ballets aussi différents que In the Night (1970) qui présente trois couples à deifférentes phases de leurs relations, The Goldberg Variations (1971) qui est un ballet sans intrigue explorant la géométrie thématique de Bach, et Watermill (1972), une méditation de style Nô sur les étapes de la vie d'un homme.

En outre, il collabore avec Balanchine, avec qui il partage désormais le titre de maître de ballet, sur des chorégraphies pour L’Oiseau de Feu (1970) et Pulcinella (1972), une démonstration de la collégialité et du respect mutuel qui ont toujours marqué leur relation.

Robbins ne quitte plus jamais vraiment le New York City Ballet, si ce n'est pour un congé en 1989 et la mise en scène triomphale de son spectacle d'anthologie, Jerome Robbins' Broadway (1989), pour lequel il remporte son cinquième Tony Award. Son travail semble aller dans une direction de plus en plus abstraite, loin des danses axées sur les personnages de sa jeunesse - un processus reflété dans les changements qu'il a apportés lors de sa dernière collaboration avec Bernstein. Créé sous le nom de Dybbuk (1974) il a d'abord été révisé sous le nom de The Dybbuk Variations (1974) puis sous le nom de A Suite of Dances (1980), un ballet en cours que Robbins n'a cessé d'essayer de réduire à son essence.

Il expérimente encore la musique contemporaine, avec des ballets sur Philip Glass Glass Pieces (1983) mais c'est Bach qui lui a parlé le plus clairement au cours de sa dernière décennie, lorsqu'il crée A Suite of Dances (1994), un ballet poétique et dépouillé pour Mikhail Baryshnikov sur des suites pour violoncelle seul; les Inventions en deux et trois parties (1994) d'une simplicité trompeuse pour les élèves de la School of American Ballet, et l'exubérant Brandenburg (1997) pour le New York City Ballet.

À ce moment-là, sa santé est fragile, suite à un accident de vélo en 1990 et une chirurgie des valves cardiaques en 1994; en 1996, il commence à montrer des signes d'une forme de la maladie de Parkinson et son ouïe devient mauvaise; il insiste pourtant pour mettre en scène Les Noces pour le New York City Ballet (1998). Deux mois plus tard, il a un grave accident vasculaire cérébral et il meurt chez lui, à New York, le 29 juillet 1998.

Robbins est Chevalier de la Légion d'honneur et il aura remporté 5 Tonys, 2 Oscars, 1 Emmy, le Kennedy Center Honors et de nombreux autres prix; le soir de sa mort, les lumières de Broadway sont éteintes pour une minute selon la tradition. Au cours des plus de soixante années où il est actif dans le théâtre, il le transforme parce qu'il ne cesse jamais de se poser des questions. «Pourquoi ne pouvons-nous pas faire des ballets sur nos propres sujets, c'est-à-dire notre vie ici en Amérique?» avait-t-il demandé avant de faire Fancy Free. Et, en parlant de la collaboration qui crée West Side Story: «Pourquoi ne pourrions-nous pas, par aspiration, essayer de rassembler nos talents les plus profonds pour le théâtre commercial?» Son propre travail a répondu aux deux questions par l'affirmative.



Fancy Fee (1944)

La pièce fondatrice de l'oeuvre de Robbins. Cela préfigure le chef-d'oeuvre qui viendra 13 ans plus tard West Side Story.


Afternoon of a Faun (1953)

Le ballet est créé en 1953 pour le New York City Ballet et c'est à l'époque une révolution esthétique et stylistique.


The Concert (1956)

Un des tubes du répertoire de Jerome Robbins. Une fantaisie débridée, tout cela sur la musique de Chopin, le compositeur préféré du chorégraphe.


Moves (1959)

En 1959, il prouve qu'il est aussi un chorégraphe radical en composant Moves, une pièce sans musique si ce n'est le bruit que font avec leur pieds danseuses et danseurs.


Dances at a Gathering (1969)

Le retour de Jerome Robbins au NYCB. Il retrouve là une fibre semi narrative avec cinq couples sur scène. Il choisit encore la musique de Chopin


In The Night (1970)

Description amère de la vie de couple: amour puis ennui conjugal, tentations de la chair... Une danse somptueuse, trois pas de deux et un ensemble final magistraux.


En Sol (1975)

Jerome Robbins revient à la musique française avec Maurice Ravel. IMusique aux accents jazzy qui permettent au chorégraphe d'inviter' Broadway dans son ballet.


Other Dances (1976)

Dernière partie de la trilogie Chopin avec un seul couple sur scène: Natalia Makarova et Mikhail Baryshnikov, deux exilés ayant fuit l'URSS. Un cadeau pour ces deux monstres sacrés.


Glass Pieces (1983)

Aujourd'hui, il y a beaucoup de ballets sur la musique de Philip Glass. Mais au début des années 1980, le maitre de la musique répétitive est encore inconnu dans la monde de la danse. Jerome Robbins crée un chef d'oeuvre et la dernière pièce d'importance de sa carrière.