L’une fuit sa maison de retraite,
l’autre sa famille.
Louise Rocco et Marie-Hélène Remacle

L’essentiel est de fuir. Ces deux malaimées que tout oppose font du stop au même moment et au même endroit. D’abord concurrentes, elles vont peu à peu devenir des complices. Entre fou rire et tendresse, la bonne humeur contagieuse de ces héroïnes nous emmène sur le chemin de la vie.

Personne ne sait où elle est ma place!
Margot et Claude se la disputent, cette place au bord de la nationale. Il est trois heures du matin: les pouces levés, les deux femmes tentent leur chance. Les amateurs de stop pourront certifier qu’à moins d’avoir une bonne étoile, en cette nuit d’été, les deux rivales n’iront pas bien loin… "Je joue ma vie ! – moi c’est du sérieux"... Elles finissent par avouer la raison de leur présence incongrue: Margot est partie après les 18 ans de sa fille, "20 ans de guerre des nerfs, 20 ans de résistance" ; et Claude fuit la vie moche et ennuyeuse des Glaïeuls, sa maison de retraite "où il ne pousse que des chrysanthèmes".


Au bord d’une nationale, au beau milieu de la nuit, Margot fait du stop.
Au bord d’une nationale, au beau milieu de la nuit, Claude fait aussi du stop.
Le hasard fait qu’il s’agit de la même nuit, de la même nationale, et que ni l’une ni l’autre n’a l’intention de céder sa première place…
Il ne leur reste qu’à la partager. Margot et Claude sillonnent joyeusement d’étranges endroits, mais aussi leur vie, avec l’espoir, la bonne humeur et beaucoup de tendresse.
Que trouveront-elles au bout ?
Sans aucun doute une aventure formidable…

Résumé complet

Marie-Hélène Remacle et Louise Rocco


CREATEURS
AuteurPierre Palmade 
Mise en scèneDavid Michels 
ScénographieFrancesco Deleo 
Création des costumesFabienne Miessen 
AVEC
ClaudeLouise Rocco 
MargotMarie-Hélène Remacle 
Une production du Théâtre Royal des Galeries

Louise Rocco


On ne racontera pas les péripéties de leur rencontre, ni la façon dont, après s’être détestées, elles finissent par s’épauler et se lier d’affection, au fil de tribulations qui font constamment rebondir une action conçue en neuf tableaux. Louise Rocco y joue son rôle (le 125e aux Galeries !) avec une énergie trépidante et fofolle, Marie-Hélène Remacle est sa partenaire endiablée et contrastée. Elles ont été mises en scène par David Michels avec invention et poésie. Les décors de Francesco Deleo respirent la fantaisie et la fraîcheur. Les deux comédiennes ont fait un triomphe le soir de la première.

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La Libre Belgique - 29/3/2012 - Jacques Feanck

On sourit des bévues et des humeurs des fugueuses apprenties, obligées de se serrer les coudes malgré leur personnalité antinomique.
(…) Avec "Fugueuses", Louise Rocco signe sa 125e pièce sur le plateau des Galeries, un record pour celle qui a fait ses débuts en 1965 ! Pourtant, elle n'a absolument rien perdu de sa fraîcheur et de sa verve dans ce rôle de senior hédoniste, gourmande et pétillante. Face à elle, Marie-Hélène Remacle est une belle boule d'énergie aussi. La mise en scène de David Michels chausse de souples espadrilles à cette pièce randonneuse, appuyée par de très simples et efficaces panoramas sur un écran géant en fond de scène. Bref, la balade est souriante, légère. Et ça fait du bien parfois !

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Le Soir - 28/3/2012 - Catherine Makereel

Elles sont excellentes toutes deux, remarquablement installées dans la peau de leur personnage.
Elles nous font rire durant tout le déroulement de la pièce (neuf tableaux). Elles se retrouvent dans des situations inénarrables, nous faisant passer du rire aux larmes. Rien que de les voir avaler un sandwich sur une tombe dans un grand cimetière apparemment abandonné, c'est déjà irrésistible.
Tout comme de voir Marie-Hélène Remacle traire une vache…
David Michels a réalisé une mise en scène faite d'amitié et de naturel, toute simple, sans chichis, donnant la priorité à ses deux actrices.
C'est du bon théâtre, ce n'est pas une comédie de boulevard, c'est bien plus éloquent et intéressant. Une belle fin de saison !

Cinemaniacs - Roger Simons

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Marie-Hélène Remacle et Louise Rocco


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Fugueuses est la 125ème pièce que vous interprétez au Théâtre des Galeries ! Quel effet cela vous fait-il ?
Aaaaaah !? Vous en savez plus que moi ! Et bien j’espère que ce ne sera pas la dernière, et puis voilà !

Avez-vous toujours le trac ? Comment cela se répercute-t-il sur votre travail ?

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Est-ce la première fois que vous jouez avec Louise Rocco ?
Non, j’ai déjà joué aux Galeries avec Louise à plusieurs reprises. Dans A chacun sa vérité de Pirandello (Saison 2004-2005), Un vrai bonheur de Didier Caron (Saison 2005-2006), Si c’était à refaire de Laurent Ruquier (Saison 2007-2008),…
L’alchimie passe vraiment très bien entre nous, ce qui est vraiment très important pour cette pièce, étant donné que nous jouons le rôle de deux femmes qui vont devenir extrêmement complices !

Le rôle de Margot est-il un rôle de composition ?

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Louise Rocco et Marie-Hélène Remacle dans les rôles de Claude et Margot. Était-ce pour vous une évidence ?
Oui ! Ce sont deux actrices qui ont des tempéraments qui correspondent bien aux personnages. Dans le rôle de celle qui est plus âgée et qui quitte sa maison de repos, on imagine évidemment une dame qui a plus ou moins l’âge du rôle, mais qui a aussi une énergie, une pétillance, une foi en la vie… Et c’est tout à fait le caractère de Louise Rocco ! Loulou est comme ça à la ville ! C’est quelqu’un de terriblement positif, de dynamique, et d’enthousiaste qui a beaucoup de fantaisie. Ce qui s’accorde parfaitement avec le personnage de Claude.
Pour ce qui est de Margot, j’ai tout de suite pensé à Marie-Hélène. Elle a une nature comique évidente, ce qui est très important pour ce rôle. Elle peut jouer beaucoup de choses. Elle a une force qui correspond bien au personnage. Mais Margot possède aussi une fragilité que Marie-Hélène a également dans la vie. Voilà pourquoi je trouvais que ces deux comédiennes s’imposaient dans ces rôles. Et d’ailleurs je ne suis pas le seul ! Il y a un autre producteur qui était intéressé par le spectacle - mais nous avons eu les droits avant lui - qui m’a confié qu’il avait exactement la même idée de distribution !

Quelle est la facette de Fugueuses qui vous a le plus touché ?

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Cela fait des années que vous réalisez des décors pour le Théâtre des Galeries. Avez-vous un décor qui vous tient particulièrement à cœur ?
Il y en a plus d’un ! Je pense que la clé de la réussite d’un spectacle, c’est lorsqu’il existe une harmonie entre le décorateur, le metteur en scène et les comédiens. Cette harmonie essentielle, je l’ai retrouvée dans plusieurs pièces comme dans La Chatte sur un toit brûlant (Saison 2001-2002), où encore dans Amen (Saison 2011-2012)…
Mais si je dois choisir un décor qui me tient particulièrement à cœur je dirais que c’est celui de la pièce de Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien (Saison 2000-2001). Je garde un très bon souvenir de ma collaboration avec le metteur en scène, Jean Hayet. Le contact est directement passé entre nous et nous avions la même idée de départ, ce qui nous a permis d’aller assez loin dans le décor !

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Pierre Palmade naît à Bordeaux le 23 mars 1968 d’un père médecin et d’une mère professeur d’anglais. Il est élevé loin du monde du spectacle et se dirige d’abord vers des études commerciales. Il abandonne pourtant sa préparation à HEC en 1987 pour tenter sa chance en tant que comédien à Paris. Cette même année, à l’âge de 19 ans, il fait sa première apparition télé dans l’émission de France 3, La Classe, un tremplin où il fera dès lors plusieurs prestations.

Dans La Classe, Pierre Palmade rencontre les compagnons qui le suivront durant toute sa carrière, comme Michèle Laroque et Jean-Marie Bigard. Un an plus tard, il croise également le chemin de l’humoriste Muriel Robin qui devient tout de suite sa grande complice. Il écrira pour elle plusieurs one-man show et c’est aussi cette dernière qui interprétera, la première, le rôle de Margot dans sa pièce Fugueuses.

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Christophe Duthuron est né en 1973. Après une licence de lettres, il suit les cours de Marianne Valéry et débute sa carrière en tant que comédien. Il monte en Lot et Garonne sa propre compagnie de théâtre, « Les inutiles », qu’il codirige de 1994 à 2000. La compagnie lui permet de jouer une vingtaine de pièces du répertoire (Hugo, Daudet, Guitry, Feydeau…) ou contemporaines (Mrozeck, Buzzati, Kobelli, Valery,…). Il interprète aussi quelques rôles au cinéma, notamment sous la direction d’Alain Minier (Oui papa, court métrage – 1993), de Pierre Richard (Droit dans le mur, 1997) et de Jean-Marc Peyreffite (The Passenger, court métrage, 2001).

Christophe Duthuron n’abandonne pas ses dons littéraires pour autant et poursuit un travail d’écriture en créant diverses pièces. Son répertoire d’auteur compte les spectacles Zavan toutes - 1993, Saint Isidore la gracieuse – 1994, - Les Inutiles – 1995, Sans danger pour la France – 1996, Mon papa – 1997, Zavan toutes seules – 1997, Comédies en un acte – 1998, Le Bonheur – 1999 et Tous des guignols – 2001.

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