Emotion, signée Thierry Debroux

Le Roi Lune de Thierry Debroux redonne vie à un des personnages mythiques de l'histoire de l'Europe. Un de ces hommes né à une époque qui n'est pas la sienne et qui refuse de se soumettre à l'air de son temps. Son seul et unique moteur? La passion. Il aime le beau, l'art. Et il va mettre une énergie considérable, tant humaine que financière, au service de Richard Wagner, son ami, afin qu'il puisse créer librement ses opéras grandioses. Il mourra seul, fou, suicidé dans cinquante centimètre d'eau, sur le bord d'un lac.


Trois personnages pour cette pièce: Louis II de Bavière, son amant-espion et un ministre de son gouvernement. Cette nuit-là, Louis II, le Roi fou, le monarque fasciné par les Arts et dégoûté par les petites magouilles humaines, apprend la mort de Richard Wagner. Entre la douleur qu'il ressent et le dégoût que lui inspire le ministre qui vient lui annoncer la nouvelle, Louis II imagine un jeu de rôles: le procès du Roi! Renversant les places, il se mue en accusateur, fait jouer son personnage par son amant et ordonne au ministre de se muer en avocat de la défense…

Thierry Debroux (Le Livropathe, Sand la scandaleuse...) nous parle magnifiquement de ce "roi fou", qui, avant d'être interné, organisait d'étranges soupers où, le plus souvent seul, il conviait des fantômes à sa table. L'auteur a imaginé l'un de ces soupers. Le Roi vient donc d'apprendre la mort de Richard Wagner et, fou de douleur, tente de faire revivre le compositeur. Cette scène fantastique est le prétexte à l’évocation de la vie du monarque. Le Roi est interprété par Julien Roy (meilleur comédien en Belgique en 2005 pour ce rôle). Les autres convives sont son mignon du moment et son premier ministre.

L’un vacille entre l’affection qu’il porte au roi et le chantage dont il est l’objet de la part du gouvernement; l’autre est un homme terre-à-terre, au pragmatisme bien bavarois, qui voudrait écarter le roi du pouvoir. De confidence à son mignon (Alexandre Tissot) en joute oratoire avec son ministre (interprété par Benoît van Dorslaer également meilleur comédien en Belgique en 2005 pour ce rôle), le souper va se transformer, à sa propre demande, en procès de Louis II et de ce qu’il incarne: une conception finissante de l’Europe, la résistance au pangermanisme prussien, la folie, et une certaine incarnation jusqu’au-boutiste et surannée du romantisme allemand en bute aux «petits esprits des Allemands de ce siècle». Étrangement les adversaires du monarque ne semblent pas vouloir utiliser ouvertement l’homosexualité du roi pour l’écarter du pouvoir…


CREATEURS
AuteurThierry Debroux 
Mise en scèneFrédéric Dussenne 
AssitanatGautier Jansen 
ScénographeMarcos Vin Bassols 
CostumesLionel Lesire 
LumièrePhilippe Warrand 
AVEC
Louis II de BavièreJulien Roy 
Ludwig, amant de Louis IIAlexandre Tissot 
Ministre de Louis IIBenoït van Dorslaer 
Une production du Théâtre du Méridien

Louis II: Dans mon sang coulent deux poisons: l’un est la musique de Wagner et l’autre… cette chose indigne d’un Roi et que je ne peux nommer. Y a-t-il une place pour moi dans l’univers? Ne suis-je qu’une erreur de la nature? Un raté dans l’ordre du monde, un moins que rien?
Ludwig: Votre Majesté sait peut-être qu’elle n’est pas la seule à se poser des questions de ce genre.
Louis II: Mais je suis le Roi, Ludwig! Le Roi! Le maître du troupeau!! Un Roi doit être au-dessus de tout soupçon. Sais-tu ce que Bismarck a déclaré: «Laisser la liberté à l’amour contre nature pro-voquera bientôt la ruine de l’état. Toute forme d’érotisme qui n’aboutit pas à la procréation doit faire l’objet d’une interdiction absolue» … Décidément, un pouvoir qui veut montrer sa force commence toujours par éliminer ceux qui sont différents…


Il y a des soirs comme ça où le traditionnel salut des premières, rassemblant sur le plateau acteurs, auteur, metteur en scène et collaborateurs divers a vraiment sa raison d'être. Des soirs où les applaudissements du public vont indistinctement aux uns et aux autres tant il semble impossible de dissocier les différents membres d'une équipe en parfaite osmose.

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Le Soir - 2/5/2005 - Jean-Marie Wynants

Solitaire, tourmenté par son homosexualité, Louis II de Bavière tient du mythe. Thierry Debroux, l’auteur, est parti de ce postulat pour évoquer toute l’excentricité de ce roi esthète passionné par les arts et amoureux fou de Wagner. La nouvelle de la mort du compositeur allemand vient d’arriver aux oreilles du monarque. Ivre de douleur, il nous invite à prendre part à un de ces étranges dîners où seuls les fantômes étaient conviés. Dans sa mise en scène, Frédéric Dussenne ne s’encombre d’aucun artifice. Simplicité et efficacité sont au service de l’émotion des protagonistes. C’est autour d’une impressionnante table noire qui coupe l’espace scénique en deux qu’il a choisi de faire se dérouler l’action. Visage émacié, Julien Roy fait transpirer la folie de Louis II par chacun des pores de sa peau. Tantôt fascinant, tantôt ridicule, il rend avec bonheur le tourbillon permanent de la vie de ce « roi fou ». Face à lui, Benoît Van Dorslaer incarne la raison d’état dans toute sa froideur. Il est réjouissant dans ce registre de politicien bourru, terriblement terre à terre. La confrontation des deux univers est des plus réussies. Une chose reste inaliénable : l’élégance qui baigne ce spectacle de bout en bout.

Pariscope - Dimitri Denorme

Les comédiens sont de haute tenue, en particulier Benoît Van Dorlaer, l'inquiétant courtisan, chantre d'un temps où le cynisme et lui seul régneront.

D'abord, voilà une pièce de théâtre fort bien écrite par un auteur dramatique belge Thierry Debroux, anormalement peu jouée en France. Ensuite, voilà un spectacle efficacement conduit par un metteur en scène lui aussi belge, Frédéric Dussenne, au service de la pièce et de ses interprètes. Enfin, voilà trois comédiens, Julien Roy, Alexandre Tissot, Benoît Van Dorslaer, modestement attelés à leur affaire, une affaire qui n'est pas sans périls.

Télérama

La subtile écriture de la pièce qui ménage une chute innattendue perd un peu de son impact avec une mise en scène qui fait surjouer les pourtant très bons Julien Roy et Benoït Van Dorslaer.

Journal du Dimanche - Jean-Luc Bertet

Un spectacle primé plusieurs fois dont le Prix du Théâtre en tant que Meilleur Acteur en 2005 conjointement pour Julien Roy et Benoît Van Dorslaer.
Au vu d’un tel plébiscite, la critique devient difficile et il y a de quoi.
Thierry Debroux (l’auteur) nous livre un récit très documenté sur Louis II de Bavière.
Mais bien plus qu’une simple biographie, il nous plonge dans l’univers tourmenté de ce roi très particulier. Un homme qui longtemps a vécu comme en ermite, invitant le soir à sa table rien de moins que les défunts fantômes des grands de ce monde.

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Plaisir d'offrir - 28/12/2006 - Muriel Hublet

Toute la presse :


Rien encore sur ce spectacle

Ludwig: N’avez-vous pas remarqué que, chez Shakespeare, les fous sont les seules personnes sensées?
Otto: Je n’aime pas Shakespeare. Je n’aime pas le théâtre. Le théâtre et la musique de ce damné Wagner – que le diable l’emporte – ont éloigné notre Roi de la réalité. Le voici prisonnier de ses rêves. Le monde, je veux dire Son monde, est devenu un décor et nous, pauvres fourmis, de pâles figurants qui passent.




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Louis II de Bavière: Les affaires de l’état! Les affaires de l’Etat! Quand cessera-t-on de m’empoisonner avec cet horrible mot: affaires. Qu’il reste dans la bouche des banquiers et des marchands. Suis-je un boutiquier? Moi, Louis II de Bavière, en ma qualité de souverain, je dénonce et rejette toute vulgarité J’abolis le mot «affaires» du vocabulaire de l’état et le remplace parle mot «poésie». Voilà ce dont le monde a besoin…


Tragique destin que celui de Louis II. Héritier de l'un des plus anciens trônes du monde, souverain d'une Bavière qui fut l'un des principaux interlocuteurs de la Prusse bismarckienne, Louis II porta sur les fonts baptismaux cette étrange alchimie que fut l'Allemagne contemporaine.

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Grâce à son alliance française, la Bavière a su tirer le meilleur parti de l'inéluctable disparition de l'empire germanique en 1806, obtenant au passage la couronne royale par faveur de Napoléon. Le 1 janvier 1806, Le Prince Electeur de Bavière Maximilien IV Josef devint roi sous le nom de Maximilien 1er. Il adhéra à la Confédération du Rhin tendis que ses ministres organisaient l'État de manière rigoureuse et efficace. La constitution de 1818 consacrait ainsi pour la première fois l'égalité de tous les hommes devant la loi, le droit à la propriété, la liberté de la personne, la liberté de conscience et l'indépendance des juges. La constitution de 1818 est considérée comme étant le fondement de la vie parlementaire et démocratique en Bavière.

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Sa vie durant, Louis éprouve la plus vive affection pour la gouvernante de ses jeunes années, Sybille Meilhaus, qui deviendra plus tard la baronne Leonrod et avec laquelle il nourrit une abondante correspondance.

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Le roi est mort, vive le roi! Le principe monarchique, incarnation du peuple et de l'État, ne connaît aucune césure et à peine Maximilien II a-t-il rendu le dernier soupir que chacun s'adresse à Louis en l'appelant "Majesté". Bien qu'il ait toujours su quel était son destin, ce qui n'était qu'une perspective lointaine s'impose maintenant à lui avec toute la gravité de l'instant.

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L'affaire du théâtre n'est que le premier accrochage dans une longue lutte menée contre Richard Wagner par le cabinet emmené par Pfistermeister et Pfordten, le premier ministre. En fait, tout un chacun à Munich redoute le compositeur: les politiciens craignent de voir leur influence supplantée, la famille royale se défie de celui qu'elle considère comme un révolutionnaire et tous s'entendent à penser que Wagner coûte déjà bien trop cher à la Bavière.

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Mil huit cent soixante-six. Année charnière de l'histoire allemande dans un XIXe siècle qui n'est que l'inéluctable évolution depuis feu le Saint Empire vers le nouveau Reich. Entre les deux puissances hégémoniques que sont la Prusse et l'Autriche, le conflit armé semble n'être qu'une question de temps et l'union forcée dans la guerre des duchés, une mèche pour la poudrière.

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Mil huit cent soixante-six. Année charnière de l'histoire allemande dans un XIXe siècle qui n'est que l'inéluctable évolution depuis feu le Saint Empire vers le nouveau Reich. Entre les deux puissances hégémoniques que sont la Prusse et l'Autriche, le conflit armé semble n'être qu'une question de temps et l'union forcée dans la guerre des duchés, une mèche pour la poudrière. Conscient de cette douleur qu'il inflige involontairement et poussé par l'exemple de ses amis, Louis surgit au petit matin dans la chambre de sa mère Marie de Prusse afin qu'elle demande pour lui la main de Sophie au duc Max en Bavière.

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Avec le départ de Sophie qui n'a été qu'un pis-aller durant l'absence du Maître, nombreux sont ceux qui craignent le regain d'influence de Wagner. Or, le compositeur regagne la Suisse tandis que son mécène, fuyant les regards inquisiteurs, s'isole dans la si chère nature alpestre. Divers événements séparent d'ailleurs rapidement Richard et Louis. En effet, fin 1867, Wagner fait paraître une série d'articles dans lesquels il glorifie les grands souverains allemands protecteurs des arts avant de se lancer dans une violente diatribe contre l'Église, ce qui mécontente Louis qui, étant lui-même très pieux, se sait monarque d'une nation catholique.

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Nouvelle étape dans les relations entre Wagner et Louis II: le roi exige pour l'été 1869 la création de L'or du Rhin, premier volet de la tétralogie de L'anneau du Nibelung. Si le souverain a viscéralement besoin de l'art de l'Ami, ce dernier estime que les conditions ne sont pas réunies pour offrir un spectacle parfait et, refusant de se rendre à Munich, charge le chef Hans Richter de l'y représenter. De fait, la générale est un échec malgré l'enthousiasme de Louis. Les heurts entre les dirigeants de l'opéra et Richter se multiplient tandis que le roi demeure inflexible, imposant la représentation publique de l'œuvre dont il a acheté les droits dès 1864. Ordre est donc donné de faire plier chef et chanteurs pour qu'ils se conforment à sa volonté. Wagner commence à redouter les effets d'une telle détermination et arrive finalement en Bavière le 1er septembre afin de circonvenir le roi. Peine perdue, car Louis est reparti dans son chalet de haute montagne. Le 9, Richter est démis de ses fonctions et est remplacé par un certain Wüllner auquel Wagner écrit afin de lui interdire d'oser seulement poser les mains sur ses partitions. L'or du Rhin est néanmoins créé avec succès le 22 septembre, ce qui irrite le compositeur qui rompt tout lien avec Louis II. Le roi demande alors à l'Ami de comprendre son impatience tandis que Wagner, à la limite du chantage, conditionne la poursuite de leur relation à la création de l'ensemble de L'anneau dans le sens qu'il a toujours désiré pour son œuvre : Richard croit avoir repris l'ascendant, mais ignore que Louis a déjà donné ses instructions pour entamer la préparation de La Walkyrie.

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Avec plus d'acuité encore, Louis II perçoit les implications politiques de la situation en Germanie et si le roi se sent allemand, il veut avant tout demeurer bavarois et garantir l'indépendance du royaume.

Le 6 août, l'Alsace est reprise aux Français et le 2 septembre, victime de la supériorité stratégique de son adversaire, Napoléon III capitule tandis qu'à Paris est proclamée la république. Dans cette guerre aux forts accents patriotiques, les troupes bavaroises se sont gagné l'admiration des Prussiens et Louis II pour qui l'important est que le conflit s'achève rapidement semble être le seul à ne pas se réjouir du sort des armes.

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Dépossédé d'une part de son pouvoir, affecté par la dégradation de la santé mentale de son frère, Louis vit dans un état de tension nerveuse extrême qu'il ne parvient à dominer qu'en se réfugiant dans l'univers de pierre qu'il se bâtit dans les Alpes et en adoptant un programme de déplacements immuable.

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1867-1868 est l'époque des séparations, 1875-1876 est celle des retrouvailles. Retrouvailles tout d'abord avec sa cousine Élisabeth. Si la Cour d'Autriche a longtemps gardé rancune à Louis pour ses fiançailles rompues, les deux Wittelsbach renouent occasionnellement puis, à partir de 1875, de manière répétée. L'Aigle et la Mouette unissent à nouveau leurs solitudes dans le cadre paisible de l'île des Roses. Et quand l'un des deux n'est pas là, l'autre lui écrit une lettre qu'il enferme délicatement dans un tiroir dont ils sont seuls à posséder la clé. Plusieurs semaines s'écoulent parfois avant que le message ne soit lu, quand Louis quitte ses montagnes ou quand Élisabeth revient au détour d'un de ses innombrables voyages qui l'entraînent loin de Vienne.

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Si Bayreuth est une réussite artistique, il est également un gouffre financier à l'égard duquel Wagner espère que le roi saura montrer une égale prodigalité. C'est en ce sens que le compositeur écrit au monarque dès la fin de 1876 afin que le royaume de Bavière prenne en charge l'essentiel des coûts liés à des représentations annuelles. La réponse de Louis II, négative, n'arrive que sept mois plus tard. Bayreuth est trop onéreux et de vives transactions sont menées entre Richard et Louis par l'intermédiaire de Düfflipp et de Perfall, le directeur de l'opéra royal avec lequel Wagner s'est réconcilié. Un compromis est finalement trouvé, le Ring de 1878 devant être joué non pas à Bayreuth mais à Munich, avec cependant la certitude de représentations publiques.

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Avec la mort de Wagner, tout un pan de l'âme du roi semble pénétrer dans un profond hiver qui le conduit à sembler plus que jamais éloigné du monde extérieur. L'apparente misanthropie du monarque est en réalité très sélective et touche avant tout son entourage politique dont il constate que les attitudes de courtisan masquent avant tout le mensonge, défaut pour lequel Louis nourrit le plus grand mépris dès qu'il n'est pas contrebalancé par le génie. Aux ministres hypocrites, le roi préfère souvent la discussion simple des habitants de la montagne, ce qui finit de lui attacher la fidélité sans faille de son peuple qui l'aime sans juger outre mesure ses extravagances.

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Début juin 1886, devant la détermination de Louis II à se défaire du gouvernement, Lutz presse le professeur Gudden de remettre un rapport psychiatrique qui n'existe toujours pas et le 8 juin, l'aliéniste et ses collègues annoncent le verdict: le roi serait atteint de paranoïa aiguë devant être considérée comme incurable, maladie entraînant une incapacité d'exercice du libre arbitre et donc du pouvoir pour une période d'au moins un an. Cette dernière mention du diagnostic est loin d'être due au hasard, car la constitution bavaroise prévoit que si le monarque se trouvait dans l'incapacité de régner pour au moins cette période, la régence serait automatiquement proclamée. Par ce rapport médical, Louis est écarté du pouvoir, son oncle devient régent et les ministres conservent leur poste. Reste à signifier cette décision au roi et à se saisir de lui.

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Retiré des eaux vers vingt-trois heures, le corps du roi avec celui du professeur Gudden est tout d'abord emmené vers un hangar à bateaux pour n'être étrangement transféré vers le château de Berg que le lendemain, vers trois heures.

En ce 14 juin, la Bavière apprend la tragique nouvelle, mais nul n'est plus touché que l'impératrice Élisabeth. Choquée, elle s'enferme dans une mystique dans laquelle personne ne peut l'atteindre. Fidèle, elle se dispute violemment avec la reine Marie qui prête foi à la thèse de la folie. Acerbe, elle n'appelle plus le régent Luitpold que "l'hypocrite perfide". Effondrée et incapable de surmonter l'épreuve, elle demande que l'on place pour elle un bouquet de jasmin entre les mains de Louis. La présence spirituelle de l'impératrice est si forte que d'aucuns pensent l'avoir vue toute de noir vêtue, le visage dissimulé, venir se recueillir et sangloter dans la chapelle ardente où le peuple précédemment tenu à l'écart est invité à venir rendre un ultime hommage à un souverain qu'elle ne cessera jamais de révérer.

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