Bourvil

«Un jour, un copain, Pascal Delmotte, qui a écrit trois livres sur Bourvil, me met au défi de passer à la pratique, en laissant entendre que je ne pourrais pas tenir ma promesse. Et en 2017, pour le week-end du centième anniversaire de Bourvil sur la place de Binche, je me suis lancé. Avec un trac pas possible, mais ce qui ne devait être qu’un one-shot s’est transformé en un spectacle que j’ai joué régulièrement.» Le Soir - Interview de Nicolas Crousse - 10 mars 2020

«Comment ai-je choisi le répertoire? Ça a été dur. Je n’ai retenu que ce que j’avais envie. Même si Bourvil est un comique populaire, ce qui me touche chez lui ce n’est pas du tout les chansons rigolotes. J’ai peut-être gardé quatre chansons, sur vingt, qui sont comiques, comme La tactique du gendarme , qui fait un clin d’œil à mon Papa, qui était gendarme et qui était fou de La bonne planque . Je fais aussi Un clair de lune à Maubeuge . Mais toutes les autres chansons, comme La tendresse ou Le petit bal perdu , ce sont des chansons très poétiques, très tendres. J’aime particulièrement Monsieur le maître d’école . Je reprends le monologue de Vive la mariée . J’ouvre avec Baladin , façon de le présenter, comme de me présenter. Je ne voulais pas faire de sketches de Bourvil, ni l’imiter. Sur scène, je chante, mais je parle aussi, je raconte un peu De Funès, Bourvil, Le corniaud…» Le Soir - Interview de Nicolas Crousse - 10 mars 2020