Au XIème siècle, Milarepa fit un trajet ahurissant:
de bandit, il devint saint.

Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l’esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l’on en a ?


Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle, qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l'histoire des deux hommes, s'identifiant à eux au point de mêler leur identité et la sienne.
Mais où commence le rêve, où finit le réel ?
Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l’esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l’on en a?

Patrick Brüll


CREATEURS
AuteurEric-Emmanuel Schmitt 
Mise en scèneChristine Delmotte 
ChorégraphieYumma Mudra 
CostumesCathy Peraux 
Maquillage et accesoiresUrteza da Fonseca 
Décor sonoreKatia Madaule 
Caméra et montageCaroline Cereghetti 
AVEC
Patrick Brüll 
Une production de la Compagnie Biloxi 48

Patrick Brüll


Apparemment convertie au bouddhisme, Christine Delmotte soigne décidément son karma. Après « Sur les traces de Siddhârta » consacré à la vie de Bouddha, la metteuse en scène s’attelle à « Milarepa », conte qu’Eric-Emmanuel Schmitt a écrit dans le cadre de son Cycle de l’Invisible, sur l’enfance et la spiritualité, comprenant aussi L’Enfant de Noé, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran et Oscar et la dame rose.

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Le Soir - 23/2/2011 - Catherine Makereel

Ce n’est pas la première fois que Christine Delmotte (qu’un voyage au Tibet il y a vingt ans a marquée jusque dans sa pratique de mise en scène) fait appel à Patrick Brüll. Le comédien, par ailleurs voix professionnelle (doublage, pub, annonces pour la RTBF), déploie sur le petit plateau de la petite salle une palette physique et vocale étonnante. Un écho à ce parcours qui va du jeu au je, dans un vertige que sculptent les lumières de Nathalie Borlée et habitent les images en mouvement de Yumma Mudra et Caroline Cereghetti.

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La Libre Belgique - 19/2/2011 - Marie Baudet

Conte accessible à tous mais suscitant la réflexion en profondeur - comme les paraboles du Christ le font pour les chrétiens - le récit de Simon est des plus vivants. D'autant que le comédien, Patrick Brüll, y montre tout son talent, au mieux de son art, ou de sa forme sportive, à moins que ce ne soit l'inspiration d'un Souffle, d'une Lumière, plus élevés...

Mis en scène avec beaucoup de doigté et une stylisation bien comprise des enseignements boudhiques, le message passe très bien la rampe, beaucoup mieux que de grands effets spectaculaires. Nul besoin, non plus, de se pencher au préalable sur des textes sacrés pour comprendre le sens des paroles poétiques et autres métaphores.

Rue du Théâtre - 15/2/2011 - Suzanne Vanina

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Milarepa dont le nom signifie approximativement «Mila, celui qui porte la robe de coton des ascètes» vécut de 1052 à 1135. Après avoir subi les épreuves les plus dures, il reçut de son maître Marpa les doctrines complètes du Mahâmudrâ et du Nâro Chödrug. La manière parfaite et exemplaire dont il mit en application le contenu de ces doctrines aboutit à la fondation de l'école Kagyüpa*.

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Lors d’un voyage au Tibet en 1991, j’ai découvert les hautes terres himalayennes à la beauté sauvage : ses populations paysannes, ses monastères, ses sommets enneigés… Depuis, la lecture de nombreux textes issus de cette tradition bouddhiste m’ont enseigné des merveilles au niveau spirituel. Une nouvelle compréhension de mon état d’être humain, de mon ego, de ma nature physique s’est constituée petit à petit. C’est la seconde fois que je mets en scène un texte directement lié au bouddhisme. Mon envie de partager cette thématique sur un plateau de théâtre avec un nombreux public grandit avec le temps.

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« […] Au XIe siècle, Milarepa fit un trajet ahurissant : de bandit, il devint saint. Consacrant sa prime jeunesse à la vengeance, voleur, incendiaire, assassin, il passa le reste de sa vie à marcher vers le calme et le Bien. Les hautes figures spirituelles sont toujours des acrobates, des spécialistes du grand écart.

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Tout a commencé par un rêve.

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