La vraie vie de Sissi

Une impératrice solitaire qui se bat pour l'amour - Une femme passionnée qui risque tout pour la liberté
Le musical ELISABETH retrace la vie de l'Impératrice Elisabeth - la légendaire et mythique Sissi - de ses 15 ans à son assassinat à Genève en 1898. Son histoire nous est racontée sans complaisance par son assassin, l'anarchiste Luigi Lucheni. L'histoire fascinante de cette femme qui a cru qu'il lui était possible d'être libre tout en étant l'impératrice de l'Empire austro-hongrois, ce grand bateau qui n'allait pas tarder à sombrer.

★★★★★ Douze millions de spectateurs dans le monde


«Le monde est un bateau. Et le bateau coule»


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Acte I


Un choix fatidique


Cent ans après les faits, l'assassin d'Elisabeth, Luigi Lucheni, est contre-interrogé par un juge invisible. Pour toute défense, Lucheni affirme qu’il a assassiné Elisabeth parce que c’était ce qu’elle souhaitait le plus. Il appelle convoque leurs contemporains décédés comme ses témoins et commence à raconter l'histoire d'une histoire d'amour obsédante: la romance fatale entre Elisabeth et la mort.

La princesse Elisabeth, âgée de 15 ans, préfère monter à cheval et escalader des montagnes plutôt que d'assumer ses fonctions de représentation. Lors d'une de ces réunions mondaines, sa mère annonce que la sœur aînée d'Elisabeth, Hélène, va épouser le jeune empereur François-Joseph. Le garçon manqué Elisabeth choque les aristocrates en exécutant un numéro de cirque durant lequel elle tombe et rencontre la Mort pour la première fois. La Mort est incarnée par un jeune homme séduisant et sombre.

Franz Joseph rencontre pour la première fois Hélène, sa future épouse, dans sa résidence d'été de Bad Ischl, mais c’est d’Elisabeth dont il tombe amoureux. Sa mère stricte et dominatrice, l'archiduchesse Sophie, est horrifiée. Commentant les événements, Lucheni fait une sombre prophétie: l'amour de Franz Joseph pour Elisabeth provoquera la fin de l'empire des Habsbourg.

Piégée et libérée


Après son mariage, Elisabeth se sent vite étouffée dans la camisole de force de la cour impériale imposée par sa belle-mère despotique, l'archiduchesse Sophie. Le premier enfant du couple sera d’ailleurs baptisé Sophie par ordre de sa grand-mère contre la volonté d'Elisabeth. On lui retirera cet enfant afin qu’il reçoive une éduction officielle mais bientôt la Mort viendra la chercher. L'archiduchesse empêche également Elisabeth d'avoir tout contact avec son fils, Rudolf, qui devra dès son plus jeune âge travailler à sa future carrière de soldat.

Elisabeth finira par présenter à son mari un ultimatum, revendiquant son droit d’éduquer elle-même ses enfants. L'Empereur cède et Elisabeth gagne dans sa lutte de pouvoir contre sa belle-mère. Elle chante «Je choisis ma vie» comme une déclaration passionnée de son refus de dépendre de personne, et rejette même la Mort.

Acte II


Triomphe et retrait


Le soutien politique d'Elisabeth à la Hongrie dans la lutte pour l'indépendance du pays est son plus grand triomphe. Mais Lucheni prédit que ces événements déclencheront le déclin et l'effondrement de l'empire des Habsbourg. Au moins temporairement, Elisabeth triomphe également de la Mort, proclamant qu'elle ne dansera sa dernière danse que lorsqu'elle sera prête. Elle se retire dans un splendide isolement, négligeant ses devoirs et son fils, Rudolf. À sa place, la Mort intervient et se lie d'amitié avec le petit garçon solitaire. Afin de briser l'emprise d'Elisabeth sur l'empereur, Sophie et son entourage envoient une prostituée pour le séduire.

La Mort continue ses avances à Elisabeth et, pour lui prouver l'infidélité de l'empereur, lui dit que son mari lui a transmis une maladie vénérienne. Mais encore une fois, Elisabeth résiste à sa tentation funeste, considérant cet incident comme sa libération finale de toutes ses obligations.

Unie enfin avec la Mort


Voyageant sans relâche à travers l'Europe, Elisabeth ne visite presque jamais sa résidence à Vienne. En son absence, la Mort incite le désormais adulte Rudolf à s'opposer politiquement à son père et une dispute s'ensuit. La pression exercée sur Rudolf devient insupportable. Isolé et désespéré, il se tourne vers sa mère pour obtenir de l'aide, mais elle refuse de le soutenir. Privé de son dernier espoir, il ne voit d'autre choix que de se suicider à Mayerling.

Dévastée, Elisabeth se rend compte que sa quête d'indépendance et d'épanouissement l'a poussée trop loin. Maintenant, elle est enfin prête à rencontrer la Mort. Mais dans un mouvement chevaleresque, la Mort refuse de triompher d'une impératrice affaiblie: il veut qu'elle soit forte quand ils danseront enfin ensemble cette « dernière danse » d’Elisabeth. Dans une ultime tentative pour sauver son mariage raté, Franz Joseph tente de persuader Elisabeth, toujours en pleine errance sans but, de revenir à Vienne. Mais elle refuse, arguant que certaines blessures, même amoureuses, ne peuvent pas guérir.

Une décennie plus tard, la Mort prend enfin pitié d'Elisabeth et la dernière danse commence. Dans une vision cauchemardesque, Franz Joseph voit la chute de la maison des Habsbourg. Il rencontre son invincible rival pour la première fois et tente de sauver Elisabeth, mais la Mort jette l'arme du crime, une lime, à Lucheni.
Lucheni termine son récit en décrivant comment il a attaqué l'impératrice au bord du lac Léman. Elisabeth se soumet enfin à son désir et entre dans une étreinte passionnée avec la Mort.

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