Face-à-face amoureux entre deux ex-amants,
l'espace d'une nuit: bouleversant et drôle

Mais pourquoi deux personnes qui s'aiment autant en arrivent à ne plus se comprendre? Quelle blessure irréparable se sont-ils fait l'un à l'autre ?

"Skylight" est un grand spectacle, tendre et drôle, qui pose des questions simples: pourquoi deux personnes qui s'aiment autant en arrivent à ne plus se comprendre?

«Monumental face-à-face amoureux, d’une fluidité rare pour le théâtre, la pièce se regarde comme un film. Coup de cœur.» Mosquito


Rythmée par l’émotion, d’une fluidité rare pour le théâtre (bravo à l’adaptation française et à la mise en scène de Michelangelo Marchese), la pièce se regarde comme un film. Un drame romantique résolument contemporain qui parle des hommes et des femmes en proie à la difficulté de s’aimer, et de se pardonner.
Tandis que l’amour devient irréconcialiable, on assiste à l’explosion d’un couple de théâtre. Inattendu en amant tendre et violent, Michel Kacenelenbogen touche juste face à une Erika Sainte qui bouleverse littéralement la salle.
Avec un naturel mutin et désarmant, Erika Sainte, la révélation des Magritte du cinéma belge parvient, au-delà du sentiment amoureux, à incarner ce qu’il faut de liberté dans un couple pour qu’il puisse survivre à la passion. Fort.

Moustique - Juliette Goudot - 21/11/2012

Délicatement équilibrée, la mise en scène de Michelangelo Marchese crée rythme et intensité.
Sous sa direction, Toussaint Colombani est excellent en ombrageux rebelle maladroit.
Erika Sainte nous charme en flamme vive, une femme toujours à la recherche d’elle-même et d’absolu, préférant blessure et solitude à la compromission.

Plaisir d'offrir - Muriel Hublet - 22/11/2012

*** (Avis de la rédaction)
La mise en scène, réaliste et rythmée, laisse tranquillement opérer les étincelles du texte et le jeu fermement ancré des comédiens. Michel Kacenelenbogen se glisse comme un gant dans la peau de Tom, endossant avec aisance l'arrogance et les réparties brillantes de l'homme d'affaires. Erika Sainte se mue avec naturel en femme idéaliste dévouée au sacerdoce qu'elle s'inflige.

Le Soir - Catherine Makereel - 5/12/2012

"On oublie qu’on est au théâtre", dit un spectateur à un autre, à l’entracte. L’option naturaliste n’y est pas étrangère (Céline Rappez signe scénographie et costumes, Laurent Kaye de précises lumières), tandis que s’étoffe la psychologie des personnages à mesure que resurgit, en cette nuit de parole libérée, le passé. (…)

Né en 1947, le dramaturge britannique David Hare (connu aussi pour ses scénarios de cinéma, dont "The Hours" ou "The Reader") reçoit pour "Skylight", en 1996, le Laurence Olivier Award for Best New Play.

Consulter article complet

La Libre Belgique - Marie Baudet - 23/11/2012

J'ai applaudi chaleureusement les trois acteurs absolument extraordinaires dans leurs jeux de scène , leurs réactions et ce que j'ai également aimé , c'est le ton de chacun , d'une belle vérité, un ton vivant, pas joué, vécu totalement, une interprétation touchant de près à celle d'un film.

Roger Simons - 11/2012