C'est beau. C'est fort. C'est tendre. Comme l'amour d'une mère.

Romain Gary a puisé dans sa vie et celle de sa mère un de ses plus beaux romans. Un chef-d'oeuvre magistralement interprété sur scène par Michel Kacenelenbogen. Tout en retenue et simplicité, il incarne l'auteur et raconte cette histoire d'amour filial, truffée d'humour et de tendresse.


Quelle vie ! Ça commence avec une enfance en Russie, en Pologne puis à Nice, le luxe et la pauvreté connus tour à tour, puis un dur apprentissage d’aviateur, des aventures en France, en Angleterre, en Afrique.
Et à chaque instant, il y a l’amour merveilleux et fou de cette mère, actrice russe extravagante, à la fois généreuse et ambitieuse, passionnée et idéaliste, courageuse et étourdie, indomptable et légère. Cet amour que Nina porte à son fils, le futur héros de guerre, Consul de France, écrivain énigmatique aux identités multiples, double récipiendaire du Prix Goncourt … le fameux Romain Gary.

«Avec l’amour maternel, la vie vous fait dès l’aube une promesse qu’elle ne tient pas. Chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances.»


CREATEURS
AuteurRomain Gary 
Mise en scèneItsik Elbaz 
Assistanat mise en scèneAnne Sylvain 
ScénographieRenata Gorka 
CostumesRenata Gorka 
LumièreLaurent Kaye 
Musique originalePascal Charpentier 
VidéoSébastien Fernandez 
AVEC
Michel Kacenelenbogen 
Une coproduction du Théâtre Le Public, du Théâtre du Chêne Noir (France) et de Ki M'Aime Me Suive

«Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France - tous ces voyous ne savent pas qui tu es!»
Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports: «Alors, tu as honte de ta vieille mère?»


On ne peut que dire: on adore! tant sa prestation est bluffante. Il n’est pas seulement talentueux, il a aussi une voix, essentielle dans cette mise en scène. « La voix est ce qui ressemble le plus à l’âme » (Roger Mondoloni, dans l’Aube du temps qui vient »). Et quelle belle âme !
«La Promesse de l’Aube» est un spectacle à voir et à revoir. A découvrir certainement. Les spectateurs qui ne l’on pas déjà fait, se rueront ou relieront l’œuvre de Gary.

Julia Garlito Y Romo - Le Bruit du Off

Mangeur d’étoiles, bourré d’humour et de retenue, homme de qualité, grand maître du seul en scène sans une minute d’ennui ou l’ombre d’une gesticulation, καλὸς κἀγαθός, est-il un gentleman anglais, ce Michel Kacenelenbogen qui endosse l’espace d’ un soir, la personnalité complexe de Romain Gary, héros de guerre, consul de France, écrivain prolifique et énigmatique ? Au pire moment, son interprétation bouleversante du lien mère-fils, laissera le visage simplement baigné de larmes. Les spectateurs émus, le visage saoulé de tendresse, redescendent les escaliers de la salle, la plupart en silence, le sourire aux lèvres, l’amour diamant fiché dans le cœur.

Dominique-Hélène Lemaire - Demandez le programme

Seul sur scène, Michel Kacenelenbogen endosse cette poignante histoire filiale, avec humilité, tendresse, sincérité.
Sans crier gare, le voici qui s’avance au bord de la scène pour entamer son histoire, sans effet particulier, simplement porté par une foi tranquille dans la force du récit. La suite lui donne raison. On oublie vite la différence d’allure avec Romain Gary pour ne retenir que la tendresse avec laquelle il convoque les souvenirs, banals ou exotiques, joyeux ou mélancoliques.

Catherine Makereel - Le Soir

Une porte de garage en ferraille ondulée en fond de scène. Et un personnage. A la fois imposant et discret. Il entre en scène l'air de rien. Comme un peu surpris du monde qui lui fait face. Et la magie opère. Très vite.
Ce personnage, c'est Romain Gary. Interprété avec beaucoup de finesse et de retenue par Michel Kacenelenbogen. Comme pour garder une pudeur nécessaire à de telles confidences. Pour nous faire entrer dans cette étrange intimité qui lie un fils à sa mère. Une mère fantasque mais certaine de l'avenir brillant de son fils. Une mère à l'amour parfois envahissant. Tellement inconditionnel qu'il fait des promesses que la vie ne saura pas toujours tenir.

Karine Prost - Rue du Théâtre

Autant le dire tout de suite, on n’écrit pas cet article pour venir en aide à une compagnie ou un théâtre en mal de remplissage comme on peut le faire suite à un coup de cœur dans le OFF, non, La Promesse de l’Aube au Chêne Noir est plein.
Hilarant, tendre, dérangeant, La promesse de l’aube vaut pour le texte comme pour celui qui le dit… il vous reste quelque jours, si vous cherchez encore UN spectacle, ou ne pouvez en voir qu’un allez voir celui-ci.

Emmanuel Serafini - Le Fil du Off (Avignon)

Cheveux gris, barbe de trois jours, yeux bleus limpides dont on ne décroche pas le regard. Oui, décidément, il y a bien un peu de Romain Gary dans Michel Kacenelenbogen, notre narrateur de "La promesse de l’aube". Mais finalement, à bien y réfléchir, c’est peut-être plus à cause du ton, de cette ironie poétique, pleine de tendresse dont seul Romain Gary a le secret, et qui s’empare de la voix de l’acteur.
Le jeu est sobre et juste, le ton est là. Aucun des amoureux de Gary ne sera déçu, pour les autres, c’est plus que jamais l’occasion de découvrir cet auteur de génie.

Marine Girard - La Provence

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