Chant du cygne de la mythique Sarah Bernhardt

Vingt-quatre ans après son interprétation de Sarah Bernhardt, au Théâtre du Parc, Jacqueline Bir rendosse le costume de La scandaleuse (un des surnoms de la comédienne). «Divine» aux yeux d’Oscar Wilde, «Voix d’or» pour Victor Hugo, «monstre sacré» du théâtre français selon l’expression choisie de Sacha Guitry, la grande tragédienne Sarah Bernhardt inspire Sarah et le cri de la langouste au dramaturge John Murrell. Dialogue intimiste et vibrant, drôle autant qu’émouvant, la pièce en deux actes, est une évocation bouleversante de l’actrice au soir de sa vie qui, se confiant à son fidèle majordome, fait revivre ses souvenirs


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Belle-Ile-en-Mer, Août 1922, Sarah Bernhardt, prise au piège de l'usure du temps et de l'oubli, tente de terminer ses mémoires et revit, avec Georges Pitou, son secrétaire, quelques épisodes de sa vie... Elle ne regarde pas derrière elle, mais s'enivre du passé, se gorge d'émotions perdues, s'emplit à nouveau de ce qu'elle a vécu de peur de partir vide.
Elle tente de dicter ses mémoires à son secrétaire Pitou. Pour l’aider à se souvenir de cette vie d’aventure, d’audace et de fantaisie, il accepte de jouer les personnages qu’elle veut retrouver. Ainsi, sa mère, sa sœur, son amant, son mari, son fils, son imprésario américain, un machiniste, Oscar Wilde et George Bernard Shaw répondent tour à tour à une Sarah Bernhardt défiant sa propre mort entre vie et théàtre.
Leur duo est un pas de deux, drôle, pathétique, tendre et bouleversant... Sarah y retient le temps... Sarah n'a pas tout dit, la mort devra patienter, Georges la tient à distance encore un moment : Sarah se fait attendre...

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