Une pièce irrésistible de 2003 du père de «Bienvenue chez les ch’tis».

Pétages de plomb (au propre comme au figuré), inondations, chutes de balustrade, courts-circuits, bruits de perceuse, martèlements, fils et tuyaux en pagaille, poussières, coups de pinceau et coups de gueule vont être votre programme d’un soir. Peinture satirique d’une certaine bourgeoisie snobinarde, la pièce croque de la même façon l’image que l’on se fait en général des ouvriers du bâtiment.


Quoi de mieux que La vie de chantier pour essuyer les plâtres de la nouvelle édition du festival Bruxellons !? Avec son humour en béton, des comédiens bien charpentés et Daniel Hanssens comme architecte, la pièce de Dany Boon nous a vissés à nos sièges, jeudi, pour une première sous un ciel sec. (…) On glousse devant l’avalanche de catastrophes en plomberie ou menuiserie – et leurs justifications absconses. Mais on s’amuse aussi des quiproquos sentimentaux, la fille du couple bourgeois s’entichant du maçon portugais. C’est d’ailleurs cet ouvrier dévastateur qui s’avère le mur porteur de cette comédie marteau. Hilarant et attendrissant, Pierre Pigeolet nous scie littéralement dans le rôle du maçon fabulateur et dragueur.

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Catherine Makereel - Le Soir - 25/7/2009

La palme de la soirée revient à Pierre Pigeolet, inénarrable en Pinto le plombier-maçonnier portugais benêt. Il y marie accent et mimiques drolatiques avec maestria et avec une constance sans failles. A leurs côtés, on épinglera encore la jolie prestation de Laurent Renard en Pirelli, peintre roublard et manipulateur, au pantalon surbaissé. (…) A la mise en scène, Daniel Hanssens fait une nouvelle fois mouche, avec ce vaudeville généreux aux situations des plus cocasses. Il exploite avec doigté chaque possibilité de gag et nous offre près de deux heures trente (entracte compris) un excellent spectacle.

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Muriel Hublet - Plaisir d'offrir