Si Charlie Chaplin et Mary Poppins avaient eu un enfant ensemble, il aurait pu s'appeler Xavier Mortimer.

Un spectacle rempli de surprises visuelles et riche d'inventivité !
Un grand moment de rire et de poésie dans une petite bulle magique !


Délicatesse, humour, cet artiste multiplie les trouvailles. Il est venu pour donner un concert, mais tout semble lui echapper, depuis sa partition de musique jusqu'à sa flûte cracheuse de bulles. Il fabrique un instrument de musique en papier qui craque et sous lequel apparait un violon. Sur des musiques de manège ou de cirque, il n'arrive par à éteindre un portable qui se multiplie à l'infini... Ses numéros de jonglage et d'ombres projetées rappellent les riches heures de Jerome Thomas. La chorégraphie et la délicatesse des gestes tiennent de Pierre Etaix et du mime Marceau. La musique détournée ramène aux niches de Maurice Bacquet. Toutes ces belles références ne suffisent pourtant pas à qualifier ce talent exceptionnel.

Henriette Bichonnier - Télérama, 23 novembre 2005

Xavier Mortimer jeune artiste de 25 ans entre en scène pour un concert. Mais voilà, ses éternuements entraînent une série de situations comiques et évènements pour le moins extraordinaires. Tout s'emmêle à travers mimes, jonglerie, poésie, notes, instruments... Et tout devient magique. Les objets apparaissent, disparaissent, des ombres se multiplient, les partitions n'en font qu'à leurs têtes, la flûte se met à faire des bulles. Quelle pagaille organisée ! Il gaffe, il joue... Mais il maîtrise son art à la perfection. Ce jeune homme atypique, sorti de nulle part, nous fait partager entre rire et emotion un spectacle de toute beauté. Entre ses doigts, la magie prend une nouvelle dimension pour notre plus grand plaisir. Xavier Mortimer est vraiment bourré de talent et on lui souhaite un bel avenir.

Caroline Munsch - Pariscope, semaine du 8 février 2006

Cheveux frisottés, regard candide ce jeune artiste trop vite classé dans la catégorie des magiciens a toujours l'air de faire les choses par hasard alors qu'il maîtrise les techniques les plus pointues. Premier souci : corriger ses allures d'angelot en plaquant sa toison fermement contre son crâne. Mais n'est pas gominé qui veut, et les mèches rebelles refont surface au rythme des numéros de mime, de musicien, de magicien, de façonneur d'ombres. Ses références : Keaton, Chaplin, Pierre Etaix, le cirque, Buffo, le mime Marceau, Nino Rota, les fanfares des Balkans. Mis en scène par Jean-Paul Rolin (celui du Quatuor et des désaxés) l'Ombre-Orchestre n'est que le deuxieme spectacle d'un surdoué qui n'arrête pas de zigzaguer entre les genres, attrapant au passage tout ce qui peut enrichir un show, puis détournant la chose aussi vite que possible. A 15 ans, après huit ans de clarinette au conservatoire, c'est l'accordéon qu'il choisit comme pied de nez à la musique classique et aux concerts. Il tâte aussi de la danse au conservatoire de La Rochelle, du mime avec le théâtre gestuel à Londres, du cirque avec la compagnie Stromboli à Obernai, de la magie avec des amis magiciens. Son loisir préféré ? Son métier bien sûr. Et aussi le vélo. S'il avait le temps il referait bien Turin Athènes aller-retour comme autrefois…

H.B. - Télérama, semaine du 8 février 2006

Que Xavier Mortimer se rassérène, si lui n’est toujours pas intimement convaincu d’avoir « trouvé [s]on identité magique », nous, pour n’avoir vu aucune ombre au tableau sous un soleil d’or pourtant au zénith, la lui décernons avec ferveur et enthousiasme, la tête gonflée de toutes les réminiscences qu’il a imperceptiblement suscitées chez l’un, l’esprit embrumé de toutes les influences qu’il a insensiblement éveillées chez l’autre, de Buster Keaton à Charlie Chaplin, de Marceau à Mary Poppins, de Pierre Étaix à Jacques Lecoq ou à Buffo, de Nino Rota à Yann Tiersen ou aux fanfares des Balkans… (...) Alors, enivrés par ce tourbillon d’images, de sensations et de rêves, grisés par cette belle risée d’émotions, on a simplement envie de dire merci, merci à ce beau poète tombé de la lune, à ce beau poète aux pommettes roses, magicien d’Oz.

Zoé Pont - Rue du théâtre, 27 Juillet 2006

On le dirait tout droit tombé de la Lune, Xavier Mortimer, jeune magicien musicien qui épate le public (...). Instrument dans une main, mouchoir dans l'autre, il arrive, ingénu, pour un concert, faisant fi de ses éternuements aussi soudains que despotiques. C'est alors que la magie opère, entre notes, accordéon et flûte, mêlant bulles irisées, mime, poésie, jongleries aériennes et ombres démultipliées. Les surprises sont incessantes et le public se laisse porter, heureux, dans cette ambiance surréaliste, charmé par la candeur apparente du personnage et sa maîtrise du jeu,

Corinne Nèves - Le Parisien, 28 novembre 2005

Avec ses belles boucles brunes et son air de ne pas y toucher, le magicien de 25 ans nous embarque dans un univers gai et poétique. Alternant mime, jonglerie, musique, danse et tour de magie, Xavier Mortimer invente un nouveau genre : la comédie magique. Une belle découverte.

Marseille guide, 18 juillet 2006