Que la folie est contagieuse quand elle est heureuse !
Voici donc une pièce déconcertante, poétique et folle, qui met les sens, sens dessus dessous.
Critique - En couple à la ville comme à la scène, Tania Garbarski et Charlie Dupont incarnent fiévreusement les amants flamboyants du bestseller d’Olivier Bourdeaut. Victoire Berger-Perrin signe une adaptation limpide et une mise en scène de haute volée de cette histoire qui, par nature, exige une cadence folle puisqu’on y suit un couple fantasque et épicurien guidé par une insatiable soif de vivre, entraînant leur fils (Jérémy Pétrus) dans une existence qu’ils transforment en aventure perpétuelle, en un tourbillon vertigineux, jusqu’à la folie.
Le Soir - Catherine Makereel - 2023 04 21
Critique - « En attendant Bojangles » : Cette adaptation de Victoire Berger-Perrin, concentre l’essentiel du roman d’Olivier Bourdeaut. Surtout, elle diffuse parfaitement l’ivresse, l’insouciance, l’atmosphère festive et déjantée qui porte cette histoire d’amour hors norme. (…) On le voit, on le sent tant elle rayonne sur scène, Tania Garbarski prend un plaisir immense à interpréter cette femme épicurienne, rebelle et fantasque, passionnément éprise de son mari (Charlie Dupont) et toute dévouée à son fils (Jérémie Petrus)
La Libre - Stéphanie Bocart - 2023 03 30
Critique - Derrière l’insouciance, se terre un abîme de détresse et d’angoisse. La folie guette, attend son moment pour frapper cette femme et ceux qui ont construit leur vie autour d’elle. Si les mots «Dépression» ou «Bipolarité» ne sont jamais prononcés dans cette pièce, c’est que l’essentiel d’«En attendant Bojangles» est ailleurs. Cette pièce fournit au couple Tania Garbarski – Charlie Dupont une nouvelle occasion, après «Tuyauteries» et «Les émotifs anonymes», d’un pas de deux qui leur va comme un gant, tout en y incluant Jérémie Petrus dans le rôle du fils.
L'Echo - Eric Russon - 2023 04 05
Critique - Roman littéraire à succès, le cinéma et maintenant le théâtre n’ont de cesse de vouloir mettre en lumière cette bouleversante histoire d’amour. Fragile équilibre entre passion et destruction avec en trame de fond la maladie mentale. (…) Cette histoire aurait pu être tout autre si elle n’avait pas été contée avec l’immense poésie de son auteur. Des dialogues pleins de dévotion mais aussi avec cette authenticité que seule la folie peut receler. Après quoi courrons-nous ? Et que gagnons-nous à être raisonnable ? La mise en scène de Victoire Berger-Perrin a pu faire la lumière sur les parts sombres de ce couple. Rendant évanescent ce qui n’existait plus et présent ce qui existerait toujours dans l’esprit d’un petit garçon.
La salle pleine témoignait de l’engouement que ce trio provoquait. Le public, tantôt hilare, tantôt silencieux, vivait au rythme du lent déroulé de la narration. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette histoire continuera sans nul doute à inspirer les esprits créatifs de ce monde.
Le Suricate - Sarza Cernero - 2023 04 07

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