Pie Tshibanda compare la modernité occidentale et les traditions africaines avec leurs problèmes respectifs.

Pour son deuxième spectacle, Pie Tshibanda compare la modernité occidentale et les traditions africaines avec leurs problèmes respectifs. Après le succès phénoménal de son premier spectacle, le "fou noir" débarque à nouveau sur la scène du pays des Blancs, avec de nouvelles histoires à raconter!


L'homme est aujourd'hui empreint de profonds doutes: ceux qui assaillent tout parent face au devenir de ses enfants et qui peuvent être rendus plus complexes par l'éloignement du cadre qui vous a vu naître et grandir. Si le mélange d'influences, de traditions et de cultures est une richesse, il peut aussi être source de débats houleux et de questions complexes, le conteur en atteste.Pourtant, pour qui saura être attentif, le bon sens, la lucidité et la tempérance ne l'ont pas quitté, graines de résolution de bien des conflits, domestiques ou élargis. Un regard perçant sur le présent et ses contradictions, voilà ce qu'est Pie, rien de plus. Et c'est déjà beaucoup.

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La Libre Belgique - 14/1/2005 - Karin Tshidimba

Entre ses remèdes contre le divorce, son antidote aux disputes conjugales, ses leçons de sexe-sans-stress et ses conseils face à la mort, Pie ose toutes les questions, comme une consultation ouverte où les contes, paraboles et souvenirs d'Afrique feraient office de préceptes psychologiques. On aurait pourtant aimé retrouver la virulence du Fou noir et, pourquoi pas, ses traditionnelles séances de questions - réponses, pour désengourdir cet opus, où le doute blanc semble s'être insinué.

« Je ne suis pas sorcier » est un spectacle composé avec les tripes pour le coeur des spectateurs et interprété à l'africaine. A l'humaine aussi, comme toujours avec Pie. Peut-être n'est-il pas sorcier après tout ? Il n'en reste pas moins ensorceleur.·

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Le Soir - 13/1/2005 - Catherine Makereel