"Fatiguée, fatiguée, fatiguée!"

Pour la troisième année consécutive - triomphe et talent obligent - Zidani s’installe au Festival Bruxellons!
Nous retournons cette année à Sainte-Jacqueline de Compostelle - collège réputé de la capitale où le taux d’échec est quasi inexistant et la discipline de mise, quelques mois avant les scènes auxquelles nous avons assité lors du spectacle de l'été passé alors que tout le collège prépare le point d’orgue de l’année: la Fancy Fair! A cette occasion, la préfète, Mlle Célestine Bernstein, va faire ses adieux après quinze ans d’une direction « sévère mais juste ».


Le résultat est tout simplement réjouissant!
De Mireille Soleil qui explique la nativité aux enfants ("Jésus est un Palestinien d’origine juive converti au catholicisme") à Nadine Dumollet hésitant entre le cinéma et la cage dorée de l’enseignement, Zidani touche juste.
"J’ai voulu un spectacle très humain. Beaucoup d’élèves et d’enseignants viennent s’y retrouvent".
Les rires fusent au gré des répliques cinglantes et des chansons désopilantes sur les musiques de Hughes Maréchal.

La Capitale - Katel Fréson

En directrice qui fume du “hakik”, te mocassin austère et le bas gris, Zidani virevolte comme un bloc soudain aérien. “On n’est pas seul, martèle-t-elle quand on détient la culture.” Elle excelle aussi dans la gestuelle harangueuse d’une syndicaliste véreuse aux couinements de goret étouffé qui envisage un départ au soleil avec la caisse noire de l’établissement.
A moitié flamande, à moitié kabyle et professeur de religion protestante, ce qui ne gâche rien, Zidani peut tout se permettre. L’œil vif et l’intelligence coquine lui ouvrent les portes d’un éden cocasse et futé.

La Libre Belgique -

Dans une grande envolée cocasse, truffée de savoureux morceaux chantés, Zidani parvient à dresser un état des lieux à la fois drolatique et sans complaisance de renseignement. Un milieu que la comédienne connaît bien, puisqu’elle a, elle même, été professeur jusqu’il y a peu. "Dans mes spectacles, je pars toujours de personnages existants, des gens qui me sont proches, cela donne plus de véracité aux caractères. Du coup, chacun y retrouve l’image de l’un ou l’autre professeur qui l’a marqué. Certains enseignants, avec qui j’ai travaillé, se sont reconnus et ont trouvé cela très drôle."
Signalons, qu’à l’issue de la première du spectacle, Sandra Zidani a reçu un ”Coq de Cristal" des mains de la ministre de la Culture. Fadila Laanan, une récompense qui vient saluer les qualités de l’artiste, en tant qu’auteur et comédienne, mais aussi comme chanteuse et peintre de talent.

La Capitale

C’est un one-woman show en or plutôt fort de café que nous propose Sandra Zidani avec ce spectacle créé en 2002. Un joli tabac pour ce grand déballage personnalisé co-signé par la dame, professeur de religion protestante, étonnante et chantante, et par son comparse de toujours, Patrick Chaboud, l’homme derrière Malvira et le Magic Land Théâtre. Ici, c'est sur les planches de la Toison d’Or que Zidani, l’hilarante, fraîchement honorée par un Coq de cristal remis par Fadila Laanan, revient tambour battant. Son personnage central, Sainte Jacqueline de Compostelle, dirige un collège bon teint où l’on forme les jeunes gens aux meilleurs destins.

Paris-Match