Pièce sensible et délicate pour un sujet sensible et délicat,
qui évoque la tradition, la loi, les rites, les cultures, les peurs…

Le cœur de la pièce, c'est le corps des femmes: sa sensualité, son mystère, sa jouissance, son érotisme, son plaisir ainsi que les violences qu’on peut pratiquer sur sa fragilité.

"A toutes celles qui souffrent dans leur chair pour concilier tradition et droits humains" Pietro Pizzuti


Les comédiennes sont remarquables toutes les deux, se donnant totalement à leur personnage avec une force éclatante, avec leurs tripes, leur cœur. Elles jouent «vrai ». Plutôt, elles ne jouent pas, ELLES SONT! Deux grandes comédiennes que je veux féliciter et que j’espère revoir bientôt !

LA MISE EN SCENE!
Excellente! Discrète! Réalisée par Simon Paco.
Un jeune metteur en scène que l’on doit aussi applaudir. Il a dirigé ses deux actrices avec doigté, virtuosité, intelligence, délicatesse.
Sa mise en action est pleine de recherches, d’un tas de petites choses qui donnent vie à la pièce.
Il a eu aussi l’idée d’engager un violoncelliste que l’on ne voit pas sur le plateau mais que l’on entend jouer avec enchantement! C’est merveilleux et poétique! Sa tonalité est proche du corps féminin, de la voix humaine. Son nom : Ian-Elfinn Rosiu.

Roger Simons - Les Feux de la Rampe - 16 mai 2015