L'île des esclaves est un lieu où tout est possible…
Que se passe-t-il quand les rôles s'échangent, quand ceux qui se considèrent - à juste titre - comme des victimes ont soudain le dessus? Jusqu'où peuvent-ils aller? Jusqu'au bout? Jusqu'à devenir des bourreaux? Peut-être...
Est-ce que c'est une comédie? Oui, incontestablement. Mais une comédie à la Shakespeare, avec jeux de mots à double fond, travestissements du pouvoir et de l'impuissance, sous-entendus en miroir et illusions perdues.
Est-ce que c'est une tragédie? Oui, sans doute, car, à la fin des fins, les victimes cèdent le pouvoir de bonne grâce contre quelques promesses qui ne coûtent rien, plus effrayés sans doute de s'être vus si semblables à leurs maîtres que de reprendre leur vie de tourments.
Deux couples naufragés débarquent dans l'île des esclaves. Dès leur arrivée, chacun se voit contraint d'en observer la loi, dont Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l'île, est le garant. Dans cette île, les maîtres deviennent des valets et les valets des maîtres. Un damier en escalier, un échiquier-miroir de la représentation, figure le décor de cette comédie, qui nous parle d'illusion et nous démontre, que pour comprendre l'injustice il faut parfois la faire partager.
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