Une soirée `SO BRITISH " qui fuse et qui pétille

"Les rires des spectateurs fusent sans discontinuer, comme autant de bulles de champagne que les comédiens sifflent joyeusement. Le malheur des uns fait le bonheur des autres: la salle est comble, on a dû ajouter des chaises. L’idée d’un canard à l’orange qui n’en finit pas de cuire sous la houlette avertie d’une vielle domestique, fait craquer de rire le spectateur à chacune de ses apparitions." Arts et Lettres


Dans ce rôle de mari complaisant et drôlement retors, décidément trop bon pour être honnête, Michel de Warzée excelle. (…) La mise en scène, précise et rigoureuse, de Danielle Fire fait merveille. (…) Le canard à l’orange est une délicieuse recette douce-amère, tendre et juteuse à point, nappée d’une onctueuse couche d’humour, idéale pour une soirée festive.

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Muriel Hublet - Plaisir d'offrir - 11/12/2012

Du théâtre, du vrai ! De la comédie, de la vraie comédie pas idiote du tout. Ce n’est pas du « boulevard ». Une comédie de tradition sans faille. Aucune vulgarité, de l’humour seulement. Des répliques qui font mouche et qui vont au but.
La voici reprise à Bruxelles, mais cette fois à la Comédie Claude Volter avec Michel de Warzée (Hugh Preston), Catherine Conet (Liz Preston), Laura Savenberg (Patricia Forsyth ou plus simplement Patty Pat), Laurent Renard (John Brownlow) et Françoise Oriane (Madame Gray, la cuisinière, la bonne et autres fonctions). Ils sont magnifiques tous les cinq! En tête bien entendu le «cocu» Hugh, joyeux luron occupant un poste important au sein de la BBC. Michel de Warzée est entré dans son personnage d’une façon étonnante, habile, malicieuse, finaude, roublarde, rusée, désinvolte, irrésistible et terriblement amusante ! Il est à la fois clown, bouffon, fou, insolent, provocateur, diabolique et même charmeur…

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Roger Simons - Cinemaniacs -

Le Canard à l’orange, mis en scène par une Danielle Fire très inspirée, se veut très drôle, parfois cynique mais toujours pertinent, et insuffle une nouvelle vie – hilarante – à cette pièce écrite il y a près d’un demi-siècle.
Michel de Warzée, directeur de la Comédie Claude Volter et interprète de Hugh Preston, mène le jeu dans cette partie d’échec grandeur nature. Survolté mais toujours juste, il campe ce personnage insaisissable, coincé entre la perfidie et le machiavélisme, mais qui suscite sans nul doute l’empathie du public grâce à son sens de la dérision et ses réparties souvent corrosives.
Françoise Oriane, doyenne de la pièce, incarne la gouvernante, Mme Grey, personnage un peu simplet et très terre-à-terre qui pense tout savoir et tout comprendre, ce qui n’est bien évidemment pas le cas. Ses mimiques inégalables et irrésistiblement drôles régalent les spectateurs.
Laura Savenberg, jeune interprète de Mlle Forsyth, tout récemment sortie du Conservatoire Royal de Bruxelles, brille littéralement par son talent – certes très académique mais déjà impeccable -, et ses tenues affriolantes qui ne laisseront personne de marbre.

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Quentin Geudens