Pierre et Marie Curie vont découvrir successivement
la radioactivité, le radium et … l'amour.

Une pièce de théâtre dans laquelle Pierre et Marie Curie sont les protagonistes, qui se déroule dans un laboratoire, ayant pour thème la découverte de la radioactivité et qui en plus soit une folle comédie. Voilà ce que Jean-Noël Fenwick rêvait d’écrire avec «Les Palmes de Monsieur Schutz». Les 11 nominations aux Molières, de nombreux prix et surtout 6 ans de représentations ininterrompues à Paris montrent qu’il a totalement réussi don pari.


Monsieur Schutz est le directeur de l'Ecole de Physique et Chimie de Paris et n'a qu'une idée en tête: obtenir à tout prix les palmes académiques. Celles-ci lui seront accordées si une nouvelle découverte est réalisée dans ses laboratoires. Parmi ses assistants, un savant distrait: un certain Pierre Curie. Pour l'aider dans ses recherches, Monsieur Schutz engage un volcan appelé Marie Sklodowska qui n'hésite pas à préparer une goulasch dans le laboratoire et des explosifs pour ses amis révolutionnaires polonais….

Résumé complet
CREATEURS
AuteurJean-Noël Fenwick 
Mise en scèneDaniel Hanssens 
Assistanat à la mise en scèneVictor Scheffer 
LumièreLaurent Kaye 
CostumesFrançoise Van Thienen 
AVEC
Marc Weiss 
Daniel Hanssens 
Morgane Choupay 
Laure Godisiabois 
Bruno Georis 
Pierre Poucet 
Victor Scheffer 
Une production de la Comédie de Bruxelles

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Le 21 avril 1995, les cendres de Marie Curie et de son époux, Pierre ont été transférées au Panthéon ( Basilique Sainte Geneviève), aux côtés de l'écrivain Victor Hugo, de l'homme politique Jean Jaurès et du résistant Jean Moulin.

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Frédéric prépara le concours d'entrée à l'Ecole de physique et chimie où Pierre Curie avait enseigné et où les Curie avaient découvert le polonium et le radium. Paul Langevin en était alors le directeur des études. Frédéric est reçu en 1919, mais la maladie l'obligea aussitôt à interrompre ses études. Il les reprit l'année suivante, et eut pour camarade de promotion Pierre Biquard, qui deviendra son meilleur ami. Il choisit d'abord l'option chimie, puis, à la dernière minute, il opta pour la physique, ce qui fit dire à Gustave Bémont, celui qui, avec les Curie, isola le radium : " voici le physicien deuxième cuvée " (Pierre Biquard). Il sortit de l'Ecole major de sa promotion et effectua un stage dans une aciérie du Luxembourg. Il partit pour le service militaire et, peu avant la fin de son temps, il fut présenté, par Paul Langevin, à Marie Curie qui l'engagea immédiatement comme préparateur particulier à l'Institut du Radium, en décembre 1924.

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Permettez-moi d'abord de vous dire que je suis heureux de parler aujourd'hui devant l'Académie des Sciences qui nous a fait, à Mme Curie et à moi, le très grand honneur de nous décerner un prix Nobel. Nous avons aussi des excuses à vous adresser pour avoir tant tardé, pour des raisons indépendantes de notre volonté, à vous rendre visite à Stockholm.

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«En renonçant à l'exploitation de notre découverte, nous avons renoncé à la fortune qui aurait pu, après nous, être transmise à nos enfants. J'ai souvent dû défendre nos conceptions auprès de nos amis qui prétendaient, non sans raison valable, que si nous avions garanti nos droits, nous aurions conquis les moyens financiers nécessaires à la création d'un Institut du Radium satisfaisant.
Mais je demeure convaincue que nous avons eu raison d'agir ainsi.
L'humanité a certainement besoin d'hommes pratiques qui tirent le maximum de leur travail sans oublier le bien général, sauvegardant leurs propres intérêts.
Mais elle a besoin aussi de rêveurs pour qui les prolongements désintéressés d'une entreprise sont si captivants qu'il leur devient impossible de consacrer des soins à leurs propres bénéfices matériels.
Peut-être ces rêveurs ne méritent-ils pas la richesse: toutefois une société bien organisée devrait assurer à ses travailleurs les moyens efficaces d'accomplir leur tâche dans une vie débarrassée des soucis matériels et librement consacrée au service de la recherche scientifique.»
Marie Curie