Une œuvre joyeusement révolutionnaire, un bouillonnement sensuel et spirituel, un feu d’artifices où fusent l’intelligence et la liberté !

Manigances, mensonges, tromperies, privilèges des riches, condition de la femme, pouvoir de l’apparence: il y a tout cela dans «Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée» de Beaumarchais. Mais il y a surtout l’humeur et la liberté d’un auteur qui, à la fin du 18e siècle, ouvrait toutes grandes portes et fenêtres, faisait sauter les verrous de la bienséance pour laisser entrer les idées nouvelles.

Le projet de l’insolent Beaumarchais est à la fois de faire œuvre réaliste en peignant «une foule d’abus qui désolent la société» et de demeurer dans le registre de la franche gaieté où «tout finit par des chansons». 225 ans après sa création, cette œuvre joyeusement révolutionnaire, pur produit du siècle des Lumières, de ce siècle qui fera rouler la tête du roi, «Le Mariage de Figaro» est un bouillonnement sensuel et spirituel, une comédie sublime sur fond de conflits sociaux et sexuels, un feu d’artifice où à chaque instant fusent l’intelligence et la liberté.


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