"Fatiguée, fatiguée, fatiguée!"

Pour la troisième année consécutive - triomphe et talent obligent - Zidani s’installe au Festival Bruxellons!
Nous retournons cette année à Sainte-Jacqueline de Compostelle - collège réputé de la capitale où le taux d’échec est quasi inexistant et la discipline de mise, quelques mois avant les scènes auxquelles nous avons assité lors du spectacle de l'été passé alors que tout le collège prépare le point d’orgue de l’année: la Fancy Fair! A cette occasion, la préfète, Mlle Célestine Bernstein, va faire ses adieux après quinze ans d’une direction « sévère mais juste ».


Durant 1h30, pour notre plus grand plaisir, à travers une galerie de portraits à peine exagérés, vont défiler tous les professeurs de l’école. De la prof sadique et élitiste, qui transforme son cours de remise de copies en un show jubilatoire où, un à un, les élèves se font laminer, à la gentille collègue pot de colle qui entame sa troisième année de dépression chronique, tout y passe !

La fancy fair se prépare au rythme des réunions syndicales pour choisir un successeur à la direction et des ultimes répétitions.

Enfilant les personnages plus vite qu’un mannequin à un défilé de mode, Zidani, en « majorette énervée », déploie une énergie gonflée à bloc.

Une vitalité qui se fait vite contagieuse auprès d’un public entraîné dans des chorégraphies déjantées, entre Sheila, les rois mages et la chenille qui redémarre.


CREATEURS
AuteurZidani 
AuteurPatrick Chaboud 
Lise en scèneZidani 
Mise en scènePatrick Chaboud 
Direction d'acteursMargarete Jennes 
Direction d'acteursPatrick Chaboud 
Création musicaleHugues Maréchal 
ScénographieYves Goedseel 
ScénographieAntoine Salemi 
Lumière (Nouvelle création)Sébastien Mercial 
AVEC
Zidani 
Une coproduction Akhenaton Asbl / Compagnie du Chat Noireau

Le résultat est tout simplement réjouissant!
De Mireille Soleil qui explique la nativité aux enfants ("Jésus est un Palestinien d’origine juive converti au catholicisme") à Nadine Dumollet hésitant entre le cinéma et la cage dorée de l’enseignement, Zidani touche juste.
"J’ai voulu un spectacle très humain. Beaucoup d’élèves et d’enseignants viennent s’y retrouvent".
Les rires fusent au gré des répliques cinglantes et des chansons désopilantes sur les musiques de Hughes Maréchal.

La Capitale - Katel Fréson

En directrice qui fume du “hakik”, te mocassin austère et le bas gris, Zidani virevolte comme un bloc soudain aérien. “On n’est pas seul, martèle-t-elle quand on détient la culture.” Elle excelle aussi dans la gestuelle harangueuse d’une syndicaliste véreuse aux couinements de goret étouffé qui envisage un départ au soleil avec la caisse noire de l’établissement.
A moitié flamande, à moitié kabyle et professeur de religion protestante, ce qui ne gâche rien, Zidani peut tout se permettre. L’œil vif et l’intelligence coquine lui ouvrent les portes d’un éden cocasse et futé.

La Libre Belgique -

Dans une grande envolée cocasse, truffée de savoureux morceaux chantés, Zidani parvient à dresser un état des lieux à la fois drolatique et sans complaisance de renseignement. Un milieu que la comédienne connaît bien, puisqu’elle a, elle même, été professeur jusqu’il y a peu. "Dans mes spectacles, je pars toujours de personnages existants, des gens qui me sont proches, cela donne plus de véracité aux caractères. Du coup, chacun y retrouve l’image de l’un ou l’autre professeur qui l’a marqué. Certains enseignants, avec qui j’ai travaillé, se sont reconnus et ont trouvé cela très drôle."
Signalons, qu’à l’issue de la première du spectacle, Sandra Zidani a reçu un ”Coq de Cristal" des mains de la ministre de la Culture. Fadila Laanan, une récompense qui vient saluer les qualités de l’artiste, en tant qu’auteur et comédienne, mais aussi comme chanteuse et peintre de talent.

La Capitale

C’est un one-woman show en or plutôt fort de café que nous propose Sandra Zidani avec ce spectacle créé en 2002. Un joli tabac pour ce grand déballage personnalisé co-signé par la dame, professeur de religion protestante, étonnante et chantante, et par son comparse de toujours, Patrick Chaboud, l’homme derrière Malvira et le Magic Land Théâtre. Ici, c'est sur les planches de la Toison d’Or que Zidani, l’hilarante, fraîchement honorée par un Coq de cristal remis par Fadila Laanan, revient tambour battant. Son personnage central, Sainte Jacqueline de Compostelle, dirige un collège bon teint où l’on forme les jeunes gens aux meilleurs destins.

Paris-Match

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